INFO AFRICAFOOTUNITED – Pour le défenseur central “sang et or”, il n’ y a pas d’adversaire fort et d’adversaire faible. Pour Yassine Meriah, chaque équipe aura ses moments forts du match. A lui et à ses camarades d’exploiter les moments forts de l’Espérance de Tunis lors de cette demi-finale aller qui se joue à domicile.
Africafootunited est présent en Tunisie, précisément à la capitale Tunis, au Média Open Day, tenu ce jeudi, avant le match ES Tunis-Sundowns. L’occasion d’interviewer le défenseur central “sang et or”, Yassine Meriah.
Pour un footballeur, 30 ans est l’âge de maturité par excellence. Quand on l’interroge, dès lors, sur l’importance de cette demi-finale aller de la Champions League face au Mamelodi Sundowns, Yassine Meriah adopte un discours rassurant, mais réaliste : “L’Espérance aborde cette demi-finale avec plus de réalisme par rapport à l’édition précédente. C’est l’adversaire qui a changé. La saison dernière c’était Al Ahly du Caire. Un adversaire que, rappelons-le, nous avons affronté à huis clos. Cette saison, notre adversaire en demi-finales a pour nom le Mamelodi Sundowns que nous accueillerons devant notre public. Le contexte est peut-être le même, mais les conditions changent. Nous avons appris à gérer nos matchs avec plus de réalisme.”, a déclaré le défenseur central espérantiste.
Et notre interlocuteur d’expliciter le réalisme dont il parle : “L’Espérance est en train de présenter un meilleur visage. Il y a du rythme dans notre jeu. Par moments, nous ne faisons pas tourner le ballon comme il faut, mais parallèlement, nous le conservons et imposons, ainsi, notre rythme à notre adversaire. C’est important aussi d’avoir une meilleure possession du ballon et d’empêcher l’adversaire de dérouler son jeu.”, explique Yassine Meriah
Le défenseur axial “sang et or” détaille encore : “Nous avons géré jusque-là la Champions League match par match. Être en demi-finales procure plus de motivation étant donné que nous ne sommes qu’un stade de la finale. Il n’y a pas d’adversaire facile et d’adversaire difficile. Il y aura des moments forts pour nous, d’autres pour l’adversaire. A nous d’exploiter à bon escient nos moments forts en sachant concrétiser au mieux les occasions qui se présentent”.
