Le Kenya risque une nouvelle suspension de la FIFA si la Fédération kényane de football (FKF) ne se conforme pas à ses statuts et ne tient pas son assemblée générale annuelle. Joseph Okumu met en garde contre les conséquences sur les joueurs kényans.
En 2022, le Kenya a été frappé d’une interdiction de neuf mois par la FIFA en raison de l’ingérence gouvernementale dans les affaires du football. Cette sanction a été suivie par l’exclusion des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Après cet avertissement, la FIFA a menacé la FKF en mars dernier d’une nouvelle suspension si la situation n’est pas résolue. Une nouvelle suspension pourrait signifier l’exclusion du Kenya des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.
« Il est essentiel d’éviter une nouvelle suspension », Joseph Okumu
La perspective d’une nouvelle suspension préoccupe particulièrement Okumu, sachant que cela pourrait priver les Harambee Stars de leur participation aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 ainsi qu’au tirage au sort des qualifications pour la CAN 2025. Dans une récente interview accordée à BBC Africa, Joseph Okumu a appelé à l’unité entre les parties prenantes du football kenyan pour éviter une nouvelle suspension.
« Lorsque toutes les parties prenantes se réuniront et élaboreront un plan approprié pour accueillir les joueurs, nous pourrons passer à l’étape suivante. Nous devons arrêter de nous tirer une balle dans le pied en nous faisant suspendre du football parce que c’est un problème », a déclaré le défenseur kenyan du Stade de Reims.
Il a souligné l’importance de participer aux tournois internationaux pour l’exposition des joueurs locaux et le développement du football national. « Jouer des tournois comme la CAN et les qualifications pour la Coupe du monde donne à la plupart des joueurs locaux l’exposition dont ils ont besoin pour faire passer leur carrière à l’échelon supérieur. J’en ai bénéficié lorsque nous avons disputé la Coupe d’Afrique des Nations en 2019 », a confié Joseph Okumu.
L’avenir du football kenyan dépend de la capacité de la FKF à se conformer aux exigences de la FIFA et à unir les parties prenantes pour un développement durable.
