Italie Foot: Les jours de Thiago Motta à la tête de la Juventus sont désormais comptés. Après une série de contre-performances marquantes, la direction turinoise semble avoir tranché : l’entraîneur italien ne devrait pas être maintenu au-delà du match contre le Genoa. Pour lui succéder, Roberto Mancini aurait accepté un contrat de courte durée, tandis qu’Igor Tudor reste une alternative crédible.
La situation sportive de la Juventus s’est considérablement dégradée ces dernières semaines. Défaits lourdement par l’Atalanta (0-4) et la Fiorentina (0-3), les Bianconeri ont perdu le contact avec les premières places et se retrouvent actuellement hors de la zone qualificative pour la Ligue des Champions. Une position inacceptable pour un club de l’envergure de la Juve.
Malgré les déclarations de soutien de Cristiano Giuntoli, directeur sportif du club, la confiance en Motta semble avoir atteint un point de non-retour. Le vestiaire, miné par les tensions et un manque d’inspiration tactique, ne répond plus aux attentes, ce qui a poussé la direction à envisager un changement d’entraîneur dès le mois d’avril.
Mancini, la solution d’urgence
Selon plusieurs sources, Roberto Mancini, libre depuis son départ de l’équipe nationale d’Arabie saoudite, serait prêt à reprendre les rênes de la Juventus pour une mission de quatre mois. Ce contrat inclurait la fin de la saison ainsi que la participation au Mondial des Clubs. En cas de qualification en Ligue des Champions, une prolongation automatique serait activée, lui permettant de poursuivre son travail sur le long terme.
L’ancien sélectionneur de l’Italie, champion d’Europe en 2021, connaît bien la pression des grands clubs et pourrait apporter l’expérience nécessaire pour relancer une équipe en perte de repères. Son profil séduit une partie de la direction, même si d’autres noms circulent encore, notamment celui d’Igor Tudor, ancien joueur et entraîneur adjoint du club.
Une question de timing et de finances
Si la décision de limoger Motta semble prise, la Juventus doit encore gérer la question financière. Le licenciement immédiat de l’ancien coach de Bologne représenterait un coût d’environ 20 millions d’euros, une somme conséquente pour un club dont la gestion économique est scrutée de près.
Ainsi, la direction pourrait attendre la fin du mois d’avril pour enclencher le processus, permettant d’étaler les coûts sur le dernier trimestre fiscal et de les compenser avec les départs prévus cet été. Un calcul comptable qui explique pourquoi Motta n’a pas encore été remercié, malgré une situation sportive préoccupante.
Un dernier match sous tension
Le match face au Genoa pourrait donc être le dernier de Thiago Motta sur le banc turinois. Un ultime test qui ne devrait rien changer à son avenir, tant les décisions semblent déjà prises en coulisses.
