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Journées FIFA : Vladimir Petkovic met en avant le collectif

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Après la victoire 2-0 face à l’Arabie Saoudite, Petkovic, le sélectionneur de l’Algérie s’est exprimé. Il met en avant le collectif et évoque des choix forts pour la CAN.

À la suite du succès convaincant de l’Algérie face à l’Arabie saoudite (2-0) à Djeddah, Vladimir Petkovic a livré une analyse lucide et chargée de messages forts. Si les Fennecs ont maîtrisé leur sujet, le sélectionneur national a surtout tenu à rappeler que la performance du soir n’était pas l’œuvre d’individualités, mais bien celle d’un groupe cohérent, engagé et en pleine construction.

« Il n’y a ni Mahrez ni Hadj-Moussa à mes yeux, il n’y a que le collectif », a d’abord insisté Petkovic, refusant de mettre en avant des noms pourtant brillants depuis plusieurs mois. Fidèle à sa philosophie, il continue de placer le groupe au-dessus des statuts. Une manière de maintenir une concurrence saine, mais aussi de rappeler que l’identité de jeu qu’il souhaite installer passe par la solidarité et les efforts communs. « Il faudra faire un choix à la CAN », a-t-il ajouté, lançant un message clair avant la liste finale.

Au-delà de la satisfaction sportive, Petkovic a surtout laissé entrevoir une annonce lourde de sens à quelques semaines de la Coupe d’Afrique des Nations. Toutefois, il n’a pas cherché à minimiser la difficulté de la tâche. « Dans une telle sélection, c’est difficile d’écarter certains joueurs », reconnaît-il.

L’Algérie dispose aujourd’hui d’une profondeur de banc rarement vue ces dernières années, notamment dans le secteur offensif. Entre la génération confirmée (Mahrez, Bennacer, Slimani, Atal…) et l’émergence de nouveaux profils ambitieux (Hadj-Moussa, Chaïbi, Bouanani, Aït Nouri…), les choix s’annoncent effectivement difficiles. Petkovic, cependant, transforme cette problématique en atout.
« Le banc sera une force », affirme-t-il, soulignant la richesse et la polyvalence de son groupe. L’idée est claire : la CAN se gagne autant grâce aux titulaires qu’aux « finisseurs », capables de faire la différence dans des matchs serrés et intenses.

Face à l’Arabie saoudite, la prestation collective a déjà confirmé cette dynamique. Les entrants ont apporté de la fraîcheur et de la maîtrise, preuve que la hiérarchie est encore en mouvement et que personne n’a une place assurée.


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