Toute l’Algérie a les yeux rivés sur Vladimir Petkovic. Successeur de Belmadi, le Bosnien fait son baptême de feu en tant que sélectionneur des Renards du désert contre la Bolivie le vendredi 22 mars, dans le cadre des journées FIFA. Une première mise en situation pour le Bosnien.
L’heure de vérité pour Petkovic
L’épreuve de feu s’approche pour Vladimir Petkovic. Trois semaines après sa nomination à la tête de la sélection algérienne, le technicien de 60 ans va faire ses débuts face à la Bolivie. Au centre de toutes les attentions, le Bosnien devra rassurer les supporters algériens, notamment les plus sceptiques sur sa capacité à insuffler une nouvelle dynamique aux Verts, en quête d’une nouvelle renommée. Ceci après la décevante et piteuse Coupe d’Afrique 2023 en Côte d’Ivoire, qui a vu l’Algérie sortir dès le premier tour, au grand désespoir d’un public qui avait soif d’une nouvelle couronne, après l’épopée de 2019 au milieu des pyramides en Egypte.
Petkovic, un début à ne jamais manqué
Les Algériens sont toujours submergés par la nostalgie de 2019. Il y a cinq ans déjà mais c’est toujours comme si c’était hier. Donc, Vladimir Petkovic sait qu’il a un grand défi à relever pour que le public algérien grave dans sa mémoire des souvenirs impérissables. Si c’est l’expérience, Petkovic en a, mais reste à savoir s’il serait en mesure de satisfaire toutes les exigences. C’est d’ailleurs parce qu’il est conscient de l’enjeu, qu’il a décidé de se séparer pour le moment de certains vieux briscards des Fennecs et de faire confiance à une jeunesse pleine d’envie.
Vladimir Petkovic a fait des choix forts. Il a intérêt alors à ne pas se louper face à la Bolivie, s’il ne veut pas être au feu des critiques de sitôt. Car les Algériens attendent de voir une équipe conquérante, capable d’offrir à son peuple des soirées magiques et irrationnelles et non des nuits cauchemardesques et effrayantes. Algérie- Bolivie, c’est ce vendredi 22 mars à partir de 22h d’Alger au stade Nelson Mandela de Baraki.