JO Foot masculin : Les joueurs français et argentins ont failli en venir aux mains au terme de leur match de quarts de finale des Jeux Olympiques 2024, vendredi 2 août. Une bagarre générale s’est éclatée entre les deux équipes contrairement à l’esprit olympique.
La France et l’Argentine se sont croisées lors des quarts de finale des Jeux Olympiques 2024 dans la catégorie masculine. À l’issue de ce choc joué vendredi soir, ce sont les Bleuets qui se sont imposés sur un score de 1-0. Après le coup de sifflet final, les joueurs ont failli en venir aux mains. En effet, Loïc Bade est allé célébrer la qualification en demi-finale de l’équipe de France devant les supporters argentins. Ce geste n’a pas plu à Nicolas Otamendi qui aurait voulu en découdre avec le défenseur français. Cela a créé de grosses tensions entre les joueurs à la fin de la rencontre vendredi soir.
La source des bisbilles entre la France et l’Argentine
La France et l’Argentine ne s’accordent plus depuis quelques années. Les guéguerres ont commencé lors de la Coupe du Monde 2022, alors que les deux pays se croisaient en finale. La défaite à la finale aux tirs au but de l’équipe de France reste en travers de la gorge. Depuis lors, les Argentins ne manquent souvent pas l’occasion de chambrer les Français suite à cette défaite en 2022. Dernièrement, les Argentins ont encore fait parler d’eux lors de la Copa America 2024. Après avoir remporté la compétition, les joueurs argentins ont entonné une chanson jugée raciste pour chambrer les Français.
C’est donc dans cette atmosphère de tension que l’équipe d’Argentine s’est rendue en France pour les Jeux Olympiques 2024. L’équipe olympique était donc d’une manière ou d’une autre en terre hostile, puisque le public français était toujours en colère contre l’Argentine. Les joueurs aussi ne s’entendent pas et cela s’est fait sentir au début et à la fin du match France – Argentine.
Cependant, ces comportements de la part des joueurs et supporter sont aux antipodes des valeurs olympiques que sont l’excellence, le respect et l’amitié.
