La grande explication entre la France et l’Espagne, les deux nations qui se sont hissées en finale des Jeux Olympiques de Paris 2024, est revenue à la Rojita qui s’est adjugée l’or après l’avoir remportée (5 à 3) au bout des prolongations.
La finale des Jeux Olympiques de Paris 2024 entre la France et l’Espagne, qui a eu comme théâtre le Parc des Princes, a tenu toutes ses promesses tellement elle a été palpitante et spectaculaire de bout en bout.
Les français, qui rêvaient de remporter la médaille d’or, quarante ans après celle des JO de Los Angeles en battant le Brésil (2 à 0), ont débuté la partie sur les chapeaux de roues, en pressant haut leurs adversaires. Et, profitant d’un ballon qui traînait dans la surface, suite à un mauvais renvoi de la défense, Enzo Millot ajuste une frappe qui sera mal appréciée par le gardien espagnol Tenas en commettant une Arconada à la (11’), en souvenir du gardien coupable d’un but de Michel Platini lors de la finale de l’Euro 1984 au … Parc des Princes !
L’histoire semble bien débuter pour les Bleuets de Thierry Henry, mais en dix minutes, l’Espagne va complètement retourner la table en scorant à trois reprises. D’abord, trop attentistes, les Bleuets se font remonter dès la (18’) sur un but de Fermin, laissé complètement seul dans la surface de réparation.
Les Bleuets tentent de réagir à la (21’), où sur un corner d’Olise, la tête de Mateta est mal appuyée pour tromper le gardien Arnau Tenas. Cinq minutes après, Firmin Lopez profitant d’un ballon lâché par le gardien français suite à un centre double la mise (26’). Les coéquipiers du ‘’général’’ Lacazette sont déjà sonnés, et vont faire les frais du réalisme et de l’efficacité des espagnols après ce coup-franc magistral d’Alex Baena à la (28’) qui laissera le gardien Guillaume Restes figé.
La France va essayer de réagir dans le temps additionnel de cette première mi-temps, d’abord par Mateta d’une tête que le gardien du Paris St-Germain sauve en corner (45’+2’) et puis cette frappe d’Olise qui frôle le montant droit du gardien espagnol.
En deuxième période, la rentrée d’Arnaud Kalimuendo et de Maghnes Akliouche à la place d’Alexandre Lacazette et Joris Chotard à la (51’) va redonner du tonus à l’attaque française qui va dominer les débats avec à la clé une tête de Manu Koné sur la transversale (56’).
Les Bleuets poussent et assiègent la défense de la Rojita qui va céder une première fois par Akliouche, suite à un coup-franc astucieusement transformé par Olise (79’) puis sur un penalty de Jean-Philippe Mateta dans le temps additionnel, après un check de la VAR (90’+2’) et une faute sur Kalimuendo, dans un stade en folie !
L’équipe de France revient ainsi de nulle part, grâce à un mental de fer et une détermination qui, malheureusement, leur fera défaut d’abord sur ce tir de Turrientes sur la transversale avant les prolongations, mais surtout sur ce quatrième but de Sergio Camello. Ce dernier mettra à profit un autre errement de l’arrière-garde française pour crucifier Restes (100’).
Même erreur, même sentence, les poulains de Thierry Henry sont punis pour la quatrième fois.
Et ils le seront une cinquième fois à la toute dernière minute des prolongations par ce même Sergio Camello qui s’en ira pratiquement seul sur un contre pour battre une dernière fois le gardien Restes (120’).
Après une finale exceptionnelle, au dénouement heureux pour les espagnols qui se parent d’or, laissant l’argent à leurs adversaires d’un soir, et le bronze au Maroc qui a torpillé la veille l’Egypte, au stade de la Beaujoire à Nantes (6 à 0).
Enfin, le football espagnol est une nouvelle fois récompensé surtout pour cette nouvelle génération de joueurs qui a déjà atteint la finale de l’Euro 2023, avant de d’être défaits par l’Angleterre (0 à 1).