La justice française a annoncé, ce mercredi, l’ouverture d’une enquête concernant l’athlète olympique algérienne Imane Khelif, championne olympique grâce à sa médaille d’or en boxe dans la catégorie des moins de 66 kg aux Jeux Olympiques, Paris-024.
Selon un rapport de la chaîne “RMC Sport” relayé par l’Agence France-Presse, le parquet a décidé de lancer une procédure à la suite de la plainte déposée par la boxeuse Imane Khelif. Cette plainte fait suite aux harcèlements et aux intimidations sur les réseaux sociaux dont elle a été victime durant les Jeux Olympiques de Paris 2024. La plainte d’Imane Khelif survient après une campagne médiatique virulente orchestrée par certains médias occidentaux et personnalités internationales qui ont mis en doute son identité de genre. Le site français a également rapporté que le bureau du procureur de Paris a ouvert une enquête par le biais du Centre National de Lutte Contre la Haine en Ligne, pour des accusations de « harcèlement électronique basé sur le genre, d’insultes publiques liées au genre, et d’incitation publique à la discrimination et à l’insulte publique fondée sur l’origine ».
De nombreuses personnalités publiques citées
L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH). Selon la même source, la plainte d’Imane Khelif mentionne plusieurs figures publiques. Le site a précisé que l’avocat de la boxeuse algérienne, Nabil Boudi, a confirmé que plusieurs personnalités publiques étaient citées dans la plainte, notamment le milliardaire américain Elon Musk, propriétaire de la plateforme “X” (anciennement Twitter), ainsi que l’écrivaine et productrice britannique J.K. Rowling. Imane Khelif a marqué de son empreinte les Jeux Olympiques de Paris. Jamais un sportif n’a été la cible d’un harcèlement comme la campagne orchestrée contre l’Algérienne juste après son premier combat contre l’Italienne, Angela Carini. Khelif a répondu sur le ring et maintenant à ses détracteurs de répondre devant la justice.
