Italie Foot: Kevin De Bruyne, qui vient de rejoindre Naples après son départ de Manchester City, s’est exprimé sur ce nouveau défi. Il a évoqué ses ambitions en Serie A, la rigueur Conte, et les premiers échanges avec son ancien coéquipier Jack Grealish. Le meneur de jeu belge espère enrichir son palmarès avec un 25e titre… peut-être le Scudetto.
Naples est un défi
L’arrivée de Kevin De Bruyne à Naples a marqué l’un des tournants majeurs du mercato estival. Un transfert qui fait rêver les supporters napolitains, après le départ de plusieurs cadres et la volonté du club de rester au sommet sous la direction d’Antonio Conte. « Naples est un défi, un choix de vie et une étape vers de nouveaux succès. Honnêtement, il y avait d’autres options, mais après avoir parlé à ma femme et à mes enfants, je me suis dit que c’était la meilleure », a confié De Bruyne au Corriere dello Sport.
Conscient des attentes, il explique avoir fait un choix réfléchi : « J’ai pesé tous les facteurs : travail et vie personnelle, carrière et avenir. De plus, c’est l’équipe qui a remporté le championnat, une équipe incroyable, et pour l’avoir affrontée en Ligue des champions, je sais ce que ça fait : je connais les supporters, leur passion et leur soutien. Naples m’a donc donné les meilleures sensations. »
Conte et Guardiola: deux styles distincts
Après vingt jours de préparation, l’ancien Citizen découvre l’intensité des méthodes d’Antonio Conte : « Quel muscle me fait le plus mal après 20 jours de préparation ? Tous. C’est difficile et très différent de ce à quoi j’étais habitué en Angleterre, mais je me sens bien. »
Il compare naturellement Conte à Pep Guardiola, son ancien coach à City : « Conte et Guardiola ont deux styles de jeu différents. Pep est un peu plus concentré sur le contrôle du ballon et la possession, tandis que Conte est un peu plus structuré dans son jeu et se concentre beaucoup sur le mental. Pep travaille en zone. »
De Bruyne veut gagner
Malgré un palmarès déjà impressionnant, De Bruyne reste motivé par de nouveaux objectifs. « Le 25e titre ? Si je devais choisir, je dirais le Scudetto, mais je ne me pose jamais la question : je prends tout ce que je peux gagner. N’ayant jamais joué en Italie, cependant, le championnat serait un objectif magnifique. »
Après des saisons marquées par des blessures, le meneur de jeu avance avec humilité : « Je ne suis pas un rêveur, et ce n’en est pas un : je suis un joueur, et c’est la réalité. Nous avons onze mois devant nous, et il ne sert à rien de rêver à l’avenir : on peut gagner en travaillant dur. Je veux tout gagner, bien sûr, mais je sais que c’est très difficile, et je sais que nous devons travailler sans relâche. Individuellement et collectivement. Donnez le maximum, et au final, nous verrons bien le résultat. »
Interrogé sur la concurrence en Serie A, il reste lucide : « La bataille pour le Scudetto ? Il y a l’Inter et le Milan. La Juve, puis l’Atalanta, fonctionnent bien, et la Roma et la Lazio ont aussi de bons effectifs. Il y a beaucoup d’équipes vraiment très fortes. »
Et lorsqu’on lui demande si Jack Grealish l’a questionné sur son arrivée à Naples : « Grealish m’a-t-il interrogé sur ce Napoli ? Peut-être (rires). »
