Italie Foot : Le milieu de terrain de la Lazio, Fisayo Dele-Bashiru, s’est confié avec lucidité sur sa première saison en Serie A. Entre adaptation tactique et ambition retrouvée, l’ancien joueur de Manchester City veut finir fort.
Arrivé l’été dernier à la Lazio, Fisayo Dele-Bashiru ne regrette rien. À 24 ans, le milieu de terrain nigérian a fait le choix d’un club et d’un championnat exigeants. « Ils m’ont donné tout ce que je voulais. J’ai accepté le projet car, à ce stade de ma carrière, c’est ce que je veux. Je veux jouer au football de haut niveau dans un championnat de haut niveau, et aussi pour un grand club », a-t-il expliqué dans un entretien accordé à SportsBoom.com. Un discours clair, nourri par une volonté affirmée de franchir un cap.
La Serie A, un terrain d’apprentissage
Connu pour sa rigueur tactique, le championnat italien a mis Dele-Bashiru face à un nouveau défi. « Le football italien est beaucoup plus exigeant tactiquement que les autres championnats, et c’est un défi que je savoure en ce moment », reconnaît-il. Si l’adaptation a pris du temps, elle porte aujourd’hui ses fruits. « Grâce à la rigueur tactique et à la discipline de positionnement attendues en Italie », affirme celui qui assure avoir progressé chaque semaine.
Le retour en forme d’un joueur complet
Freiné par des blessures, Dele-Bashiru revient avec ambition. « Comme chacun le sait, j’ai eu quelques blessures qui ont freiné ma progression, mais maintenant je me sens beaucoup mieux, beaucoup plus fort », assure-t-il. Son objectif est limpide : comprendre parfaitement les consignes du coach et finir la saison en beauté. « Mon poste préféré serait celui de milieu de terrain box-to-box… Et quand je serai à 100 % et que j’aurai tout compris tactiquement, nous ferons assurément une excellente saison ensemble », promet-il.
De Manchester à Rome, un parcours structurant
Formé à Manchester City, passé par la Turquie, Dele-Bashiru s’est construit un bagage solide. « Les bases acquises à Manchester City sont excellentes. Le championnat turc est également bon », a-t-il confié. En Italie, il sent désormais l’aboutissement de ce parcours. « Je pense que j’ai la bonne mentalité. Les entraîneurs, mes coéquipiers, tout le monde m’aide », conclut-il.
