Sous pression financière, l’AS Roma doit impérativement vendre avant le 30 juin. Evan N’Dicka pourrait être la clé, mais l’incertitude règne autour de son avenir.
À peine sortie de l’imbroglio lié au poste d’entraîneur, l’AS Roma doit désormais affronter une autre urgence : assainir ses finances avant la fin du mois. Liée par un accord de règlement avec l’UEFA signé en 2022, la Louve est tenue de contenir ses pertes sous la barre des 60 millions d’euros d’ici 2026, avec un contrôle crucial à venir en juin. Le club doit donc encaisser de nouvelles recettes dans les plus brefs délais, faute de quoi des sanctions pourraient tomber.
Les transferts déjà actés (Enzo Le Fée à Sunderland, Emil Kornvig Dahl à Benfica, et Nicola Zalewski en route pour l’Inter) ne suffisent pas à combler le déficit. Malgré un total avoisinant les 36 millions d’euros, la Roma reste à la traîne. Le dossier Leandro Paredes, en partance pour Boca Juniors, n’apporterait que trois petits millions, et ce, en juillet, soit trop tard pour les échéances de juin.
N’Dicka, le joueur qui peut rapporter gros
Dans ce contexte tendu, la vente d’Evan N’Dicka représente une option stratégique majeure. Arrivé libre en provenance de l’Eintracht Francfort, le défenseur ivoirien constitue une potentielle plus-value intégrale. Ses représentants s’activent sur le marché anglais, où plusieurs clubs suivent son profil de près, sans qu’aucune offre concrète n’ait encore été déposée.
Une opération délicate mais capitale
Céder N’Dicka ne serait pas sans conséquences sportives, tant le joueur a gagné en importance dans la défense romaine. Mais le contexte financier impose des choix forts. À moins de trois semaines de l’échéance, le temps presse à Trigoria. La Roma joue une partie serrée : équilibrer ses comptes sans sacrifier ses ambitions.