Italie Foot : Le légendaire gardien italien Dino Zoff est monté au créneau pour défendre Gianluigi Donnarumma. Celui-ci a été laissé libre par le PSG malgré son rôle décisif dans la conquête de la Ligue des champions. Dans un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport, l’ancien champion du monde s’étonne du choix de Luis Enrique.
La séparation entre le Paris Saint-Germain et Gianluigi Donnarumma continue de susciter des interrogations en Italie. Dino Zoff, figure mythique du football transalpin, n’a pas caché son étonnement. « Je ne peux pas l’expliquer. Pas après ce que nous avons vu cette année. La Ligue des champions a été gagnée en partie grâce à ses arrêts. À moins qu’il y ait autre chose que nous ignorons. », a rappelé l’ancien portier de la Nazionale, vainqueur de l’Euro 1968 et de la Coupe du monde 1982.
Le débat sur le jeu au pied des gardiens
Luis Enrique aurait justifié son choix par la nécessité d’avoir un gardien plus habile avec ses pieds, afin de mieux relancer et participer à la construction du jeu. Un argument que Zoff balaie avec ironie. « Il faut d’abord un gardien capable d’arrêter, puis, s’il est bon au pied, encore meilleur. Mais je ne sais pas à quel point un gardien peut être décisif à cent mètres du but adverse : ce n’est pas un Platini dans les buts », a-t-il lancé. Pour l’Italien, la priorité est connue. « Un gardien comme Donnarumma gagne grâce à ses arrêts. J’ai du mal à comprendre comment un gardien peut être problématique s’il ne ‘joue’ pas bien ».
Respect pour Luis Enrique malgré tout
S’il critique la logique derrière cette décision, Dino Zoff ne remet pas en cause les compétences de l’entraîneur espagnol, vainqueur de la Ligue des champions avec le PSG en juin dernier. « Je ne veux pas entrer dans la tête d’un entraîneur qui vient de remporter la Ligue des champions », a-t-il conclu, laissant entendre que seuls les résultats finaux trancheront ce débat.
