La présence des journalistes Algériens à Tunis pour couvrir les deux équipes algériennes, le MC Alger et l’USM Alger, qui ont affronté des adversaires tunisiens, l’US Monastir et le Stade Tunisien en l’occurrence, ne pouvait s’achever que sur une couverture « spéciale » de la rencontre de l’ES Tunis, cet après-midi, contre le club somalien Dekadaha FC jouée au stade Hamadi Agrebi de Rades.
Un match qui intéresse dans une large mesure les supporters du Mouloudia d’Alger dont certains ont pris place dans les tribunes pour voir à l’œuvre leur ancienne idole Youcef Belaili.
De retour à l’Espérance de Tunis après une vive polémique avec la direction du club Algérien, Belaili a enchanté les fans des Sang et Or en signant aujourd’hui un doublé et une passe décisive prenant un rôle important dans la large victoire des siens (1-4).
À la fin de la rencontre, les médias Algériens accrédités pour ce rendez-vous de la ligue des Champions d’Afrique sont allés naturellement vers l’international Algérien. Le collaborateur d’AFU Islam K. lui a posé la question qui n’a pas encore trouvé de réponse.
« Pourquoi as- tu quitté le Mouloudia ? », lui dira-il. Youcef Belaili, qui semblait gêné par le »lapin » que lui posait un de ses compatriotes journalistes confiera simplement qu’il »faut demander au président et l’entraîneur », allusion faite à Abdelhakim Hadj Redjem et Patrice Beaumelle, le chairman et l’entraîneur de l’équipe championne d’Algérie.
Un président qui avait accompagné le team de Patrice Beaumelle à Tunis sans chercher à rencontrer son ex-vedette, celui qu’il qualifiera un jour « d’un joueur exceptionnel doublé d’une personnalité exemplaire » mais qui, depuis la sourde séparation en juillet dernier, ne fait plus partie de son écurie, incapable vendredi soir à bouger un adversaire de l’US Monastir faute d’un joueur de la trempe de Belaili.
Un Belaili qui ne semble pas encore prêt d’oublier les supporters du Mouloudia d’Alger et l’ambiance qu’ils savent créer là où ils passent, comme ce fut le cas vendredi soir au stade de Radès.
Alors quand les chnawas sauront les vraies raisons du transfert de Belaili à l’ES Tunis ?
