L’ES Sétif a perdu ce soir le 118e rendez-vous contre le CR Belouizdad, match d’ouverture de la 22e journée du championnat de ligue 1 Mobilis (2-1).
Un classique qui a valu surtout par sa seconde mi-temps durant laquelle le CRB a inscrit ses deux buts de la victoire. Mais également par l’insolite scène ayant prévalu lors de la réduction du score par les Sétifiens. On joue la dernière minute de la rencontre. L’Entente de Sétif obtient un premier penalty suite à un contact entre le défenseur Belouizdadi Bouchar et l’attaquant Sétifien Benchoucha. Ce dernier s’empare du cuir et va à la rencontre du gardien Maachou.
Le jeune portier international fera preuve de fermeté en repoussant la frappe du tireur adverse. Sur la suite de l’action, l’équipe visiteuse obtient un corner. Le tir au coin botté, l’arbitre siffle un second penalty au profit de l’Aigle Noir. Si le referee a adressé un carton jaune à Bouchar sur le premier penalty, il sera plus ferme sur le second en expulsant le bulldozer du Chabab auteur d’une gifle à l’endroit de l’attaquant Sétifien Hitala. Après les palabres des Belouizdadis, viennent ceux de deux Sétifiens, à savoir Benchoucha et Hitala. Le premier tenait coûte que coûte à tirer le penalty alors que le second avait exprimé le souhait de le botter estimant que son camarade avait échoué sur le premier essai. Chaque joueur tenait un ballon et se tenait devant le point de penalty pour exécuter Maachou.
Une scène qui a duré deux bonnes minutes devant le regard des coéquipiers, des adversaires, de l’arbitre et des membres du staff de l’ESS. Finalement, Benchoucha aura le dernier mot mais a failli manquer sa Panenka, reprenant le ballon sur le renvoi du gardien Maachou pour le mettre de la tête au fond.
Si l’arbitre mettra fin immédiatement aux débats, le tireur continuait son cinéma en s’en prenant aux supporters du club qui l’avaient conspué malgré son but. L’As de la gâchette est passé As du gâchis.
Pendant ce temps, Bouchar revenait à la charge sur la main courante en s’attaquant violemment à Hitala. Le classique autrefois béni par les puristes offrait là un piètre spectacle au maigre public du stade du 5-juillet et les millions de téléspectateurs. CRB- ESS dans sa 118e copie est à oublier.