Le Racing Club de Strasbourg se déplace ce dimanche après-midi pour affronter Toulouse au stade Municipal en championnat. Avant ce choc entre deux équipes qui totalisent le même nombre e points au classement (32), Alaa Bellaarouch s’est présenté ce matin en conférence de presse. Le gardien Marocain de 22 ans a montré une certaine assurance concernant sa forme actuelle et celle de son club.
L’éclatante victoire du RC Strasbourg le week-end précédent face à Rennes a insufflé un regain de confiance au sein de l’équipe. Forts de cette dynamique positive, les Strasbourgeois abordent leur déplacement dans le Sud-Ouest avec une détermination sans faille, prêts à affronter Toulouse, leur adversaire au bilan identique de 32 points au classement.
En conférence de presse, Alaa Bellaarouch, titulaire ces derniers temps a confirmé la tendance ascendante du club. “Après des victoires, ça va toujours bien. Avant Montpellier, on avait eu une période difficile avec plusieurs défaites de suite. C’est sûr que les deux victoires de suite font vraiment du bien.”
“Ma famille au Maroc ne s’intéresse pas au football “
International Espoir avec l’équipe nationale du Maroc, Alaa Bellaarouch a confié qu’aucun membre de sa famille ne s’intéressait au football. Pire, ses matchs ne sont pas suivis. Cependant, seul son jeune frère, lui aussi gardien regarde ses rencontres.
“Ma famille au Maroc ne s’intéresse pas trop au foot. Il y a simplement mon petit frère qui lui aussi est gardien de but qui regarde mes matches (…) J’ai la chance d’être avec la sélection du Maroc U23. Mon envie depuis que je suis tout petit c’est d’être un jour appelé chez les A.”
“J’ai un bon jeu de pied, mais…”
Alaa Bellaarouch se sent chanceux. Avec le RC Strasbourg en plus titulaire, le gardien de 22 ans ne pouvait rêver mieux à son âge. Pour lui, beaucoup de personnes peut-être même talentueuses rêvent de jouer dans l’élite, malheureusement. Cependant, Alaa Bellaarouch pense qu’il a beaucoup à améliorer, même s’il estime avoir un bon jeu de pied.
“Tout le monde rêve de jouer en Ligue 1. J’ai bossé dur avec Stéphane depuis que je suis arrivé en France. Et maintenant, j’ai ma chance. Je pense que j’ai un bon jeu au pied même si je dois régler certaines choses. Par contre, dans le jeu aérien, je dois progresser (…) Match après match, je vais gagner en expérience et gommer les erreurs. J’ai eu la chance de travailler avec Matz Sels et Eiji Kawashima, deux gardiens expérimentés, qui m’ont énormément appris.”