L’une des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, c’est d’encourager et veiller à donner une impulsion au sport scolaire et universitaire. La promesse faite par le président de la FAF concernant ce volet n’a toujours pas été tenu.
Le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, avait fait, le 21 septembre dernier, une brève déclaration sur le site officiel de l’instance fédérale pour annoncer qu’il a réalisé tous les 21 points pour lesquels il s’est engagé le jour de son élection.
Evidemment, plusieurs acteurs n’ont pas manqué de faire le bilan de Sadi ou de le commenter pour affirmer à l’unisson que le président est bien loin d’avoir réalisé les engagements pour lesquels il est venu, parmi eux le volet relatif au développement du football scolaire et universitaire, avec la création d’une sélection universitaire en collaboration avec les parties concernées.
Malheureusement, durant l’année qu’il a passé au siège de Dely Ibrahim, le président de la FAF n’a donné aucune impulsion à ce dossier. Bien au contraire, la première décision prise par la fédération est de faire l’impasse sur la 2ème édition du Championnat d’Afrique scolaire 2024.
Pour l’édition 2025, l’on attend toujours la réaction de la fédération sur la participation algérienne, dont la phase nationale devrait débuter avec l’ouverture de l’année scolaire et se poursuivrait pour aboutir à la qualification de deux collèges (CEM), l’un en garçons et l’autre en filles, pour représenter le pays au tournoi UNAF prévu en décembre en Egypte, qualificatif pour le Championnat d’Afrique.
S’agissant du projet de création d’une sélection universitaire, la FAF est restée au stade du vœu pieux et a même raté l’occasion de l’ouverture de l’année du sport universitaire qui coïncide avec la Journée internationale du sport universitaire, inaugurée il y a une semaine par les deux ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kamel Baddari, et celui de la Jeunesse et des sports, Abderrahmane Hammad, pour présenter ce supposé projet de sélection universitaire et la démarche d’y parvenir.
C’était aussi le lancement du 1er championnat national des sports universitaires 2024/2025 qui vise à susciter et à détecter de nombreux talents, d’autant que le nombre de pratiquants serait en hausse, dépassant les 131 000 athlètes universitaires activant au sein de la FASU (Fédération algérienne de sport universitaire) déclinée en 42 Ligues qui lui sont affiliées.
La volonté du président Tebboune de redynamiser le sport universitaire est une priorité nationale qui a besoin d’actes concrets et non pas des slogans creux et de saupoudrage, sachant que les grandes nations sportives à travers le monde ont tous bâti leur puissance sur le sport scolaire et surtout universitaire, à l’image des Etats-Unis, de la Chine ou de la Grande-Bretagne, pour ne citer que ces pays-là.
