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Football – Algérie : Est-il interdit de candidater à la présidence de la FAF ?

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A moins de quatre mois de la fin du mandat de l’actuelle équipe fédérale, des voix s’invitent dans certains plateaux pour tenter de dissuader une quelconque ambition à la présidence de la FAF.

Est-il interdit de se porter candidat à la présidence de la fédération algérienne de football ? Si l’on croit les déclarations de certains animateurs de plateau de TV privées, c’est presque le cas, car ses mêmes voix renient le droit à de potentiels candidats de vouloir briguer légitimement un mandat à la tête de la FAF.

‘’Certaines personnes se réunissent dans des cafés pour préparer un candidat dans la perspective de succéder à Walid Sadi’’, avait affirmé l’un de ses intervenants, histoire de vouloir confisquer le débat et la légitimité de se projeter sur le prochain mandat de la fédération (2024-2028).

Le jeu démocratique, le débat d’idées et la confrontation des programmes devraient être les seuls ingrédients du prochain scrutin, même si l’on admet des tractations en coulisses ou un travail de lobbying auprès des acteurs du football, notamment les membres de l’assemblée générale appelés à faire le choix parmi les candidats.

A moins que les concepteurs et les exécutants du ‘’passage en force’’ opéré en septembre 2023, voudraient rééditer leur exploit indigne d’une candidature unique, après avoir barré la route par des méthodes peu orthodoxes à d’autres candidats.

Après avoir décidé d’interdire à d’anciens présidents d’espérer un second mandat, comme ce fut le cas pour Kheireddine Zetchi en 2021, et à d’autres de poursuivre les leurs, tel que Djahid Zefizef en 2023, le même clan, aidé par des médias à sa solde, veut imposer Walid Sadi pour la prochaine mandature.

Si l’on comprend bien l’intérêt qu’a ce clan de soutenir un président aussi léger comme Walid Sadi, les potentiels concurrents ont le droit d’avoir une autre vision de l’avenir du football algérien et une stratégie porteuse de meilleurs résultats, en lieu et place d’une séduction à l’emporte-pièces, de promesses sans lendemains et d’une gestion basée sur le règlement de compte.

La gouvernance de la fédération mérite un autre niveau de management, de la consistance, de la connaissance, de la maitrise et de l’expertise, pour oublier un mandat olympique perturbé et instable ayant vu passer trois présidents en l’espace de moins de quatre ans.

Le prochain mandat a besoin justement de stabilité et d’un renforcement en compétences, à l’image de la direction technique nationale (DTN), et surtout d’un président fort sorti des urnes, et non pas ‘’désigné’’ puis soumis aux influences des uns ou des autres, ou bien au desiderata d’un ‘’cabinet noir’’.

De plus, le ou les candidats potentiel(s) ont aussi le droit de se réunir et de préparer dès maintenant le programme du futur candidat, comme l’autorise tout schéma démocratique pour l’élection du président d’une fédération.

Restera par la suite le rôle du prochain ministre de la jeunesse et des sports qui devra veiller à l’application stricte des textes et à l’amendement de certains d’entre eux pour mieux cadrer l’évolution de son département, à l’assainissement de son secteur des parasites et autres empêcheurs à tourner en rond  et d’accompagner toutes les fédérations pour leur développement et leur épanouissement, loin des visions étroites et des querelles intestines dans lesquelles se sont invités, malheureusement, certains ministres par le passé.

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