Espagne foot : La Liga a remis en cause l’accord sur la vente des places VIP du Camp Nou. Joan Laporta a réagi vivement, dénonçant une tentative de déstabilisation du FC Barcelone.
Le FC Barcelone se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une polémique avec la Liga. Ce matin, l’instance dirigeante du football espagnol a remis en question l’accord conclu cet hiver concernant la vente des places VIP du Camp Nou. Cette opération a permis au club catalan d’entrer dans les clous du fair-play financier espagnol en faisant entrer 100 millions d’euros dans ses caisses. Face à cette remise en cause, Joan Laporta a vivement réagi.
Une réaction ferme de Laporta
Le président du FC Barcelone n’a pas tardé à dénoncer une manœuvre qui, selon lui, dépasse le cadre purement administratif. « La déclaration de la Liga ? C’est une tentative de déstabilisation du FC Barcelone. Je pense que ce qu’ils ne parviennent pas à faire sur le terrain, ils essaient de le faire dans les bureaux. Nous allons réagir avec force », a-t-il affirmé avec détermination. Ces mots traduisent une volonté de défendre les intérêts du club contre ce qu’il perçoit comme une attaque ciblée.
Un timing qui interpelle
Laporta pointe également du doigt le moment choisi pour publier cette déclaration. Alors que Barcelone s’apprête à affronter l’Atlético de Madrid, il s’interroge sur la coïncidence. « Parfois, j’ai le sentiment que ce n’est pas une coïncidence. Aujourd’hui même, la déclaration a été rendue publique, et nous avons un match important contre l’Atlético de Madrid. En tant que président, je ne tolérerai pas cela », a-t-il déclaré. Ces propos traduisent une frustration face à une situation qui, selon lui, fragilise son équipe avant une échéance majeure.
Un bras de fer à venir
Derrière cette controverse, le club catalan doit maintenant défendre la légitimité de son accord et rassurer sur sa gestion économique. Si le différend avec la Liga se poursuit, il pourrait affecter les finances du club ainsi que ses relations avec l’instance dirigeante du football espagnol. Dans l’immédiat, Joan Laporta adopte une posture offensive, déterminé à protéger son institution face à ce qu’il considère comme une tentative d’ingérence.
