L’Allemagne est la nation qui a été choisie pour accueillir l’Euro féminin 2029, au terme d’une compétition avec la Pologne et une candidature commune Danemark–Suède. Forte d’une expérience solide dans l’organisation de grands tournois et d’un héritage footballistique impressionnant, elle a convaincu l’UEFA de lui confier ce rendez-vous majeur du football féminin.
Déjà considérée comme la grande favorite, l’Allemagne s’est imposée grâce à son histoire riche en football féminin : huit titres européens, deux Euros féminins déjà organisés (1989, 2001) et une réputation d’efficacité logistique confirmée lors de l’Euro masculin 2024. Revancharde après avoir perdu l’organisation du Mondial 2027 face au Brésil, la DFB a présenté un projet ambitieux, structuré et tourné vers le développement d’un football féminin en pleine expansion.
Des infrastructures de haut niveau
Le dossier allemand comprend huit stades répondant largement aux exigences de l’UEFA.
Wolfsburg : 26 000 places
Leipzig, Cologne, Hanovre : plus de 40 000 places
Düsseldorf, Francfort : plus de 50 000
Dortmund, Allianz Arena (Munich) : plus de 60 000
Avec de telles infrastructures, l’Allemagne vise plus d’un million de billets vendus, soit bien plus que les 657 291 enregistrés lors de l’Euro 2025 en Suisse. Le pays met également en avant sa centralité géographique et l’efficacité de son réseau ferroviaire, un argument clé tant la mobilité durable a été centrale dans les précédentes éditions.
Une ambition claire : établir de nouveaux standards
« Nous sommes fiers et heureux d’accueillir l’UEFA Women’s EURO 2029 », a déclaré Bernd Neuendorf, président de la DFB. Confiant, il annonce vouloir établir de nouvelles normes après l’Euro 2025 en Suisse, espérant attirer plus d’un million de supporters et permettre à l’UEFA de générer, pour la première fois, un bénéfice financier sur un Euro féminin.
Alors que la France, candidate malheureuse pour 2025, n’a pas retenté sa chance, la Pologne et le duo Danemark–Suède ont dû s’incliner devant la puissance du dossier allemand. L’Italie et le Portugal s’étaient quant à eux retirés pour se concentrer sur d’autres co-organisations masculines.
L’été 2029 s’annonce donc comme une fête immense pour le football féminin, portée par un pays qui veut montrer qu’il reste une référence mondiale en matière d’organisation et de passion sportive.
