Esther González a quitté prématurément l’entraînement de l’équipe nationale d’Espagne, a quatre jours du quart de finale face à la Suisse. Meilleure buteuse du tournoi, l’attaquante espagnole suscite quelques inquiétudes malgré les discours rassurants du staff.
L’équipe nationale d’Espagne a repris l’entraînement ce lundi après un week-end de repos bien mérité. Déjà tournés vers leur quart de finale contre la Suisse, les joueuses de Montse Tomé abordent cette dernière ligne droite avec sérieux. Mais un léger contretemps est venu troubler la séance : Esther González, pièce maîtresse de la Roja, a quitté le terrain après quelques minutes, visiblement gênée.
Un gène à la jambe droite ?
L’attaquante de Gotham FC, auteure de quatre buts depuis le début de la compétition, s’est entretenue brièvement avec la sélectionneure avant de rejoindre le gymnase en compagnie d’un physiothérapeute. Elle semblait ressentir une gêne au niveau du muscle abducteur de la jambe droite, une alerte physique qui n’est pas passée inaperçue.
Du côté de la Fédération espagnole (RFEF), on se veut rassurant. L’entourage de la joueuse évoque une situation « sous contrôle » et refuse de tirer la sonnette d’alarme. À ce stade de la compétition, le moindre signal est toutefois surveillé de près, surtout lorsqu’il concerne une joueuse aussi influente qu’Esther, en pleine forme depuis le début de l’Euro.
Le duo qui guide la Roja
En duo avec Alexia Putellas, elle incarne l’atout offensif numéro un de la Roja. Sa forme impressionnante en NWSL avec Gotham se prolonge sur la scène continentale, où elle mène le classement des buteuses. L’Espagne espère donc que cette gêne n’est que passagère et que sa numéro 9 sera bien au rendez-vous vendredi contre les hôtes suisses.
