Placée dans le redoutable groupe B aux côtés de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie, la Belgique devra sortir le grand jeu pour espérer atteindre la phase à élimination directe de l’Euro féminin 2025. Entre ambitions et envie de bien faire, les Red Flames entendent bien faire parler d’elles en Suisse.
L’Euro féminin 2025 s’annonce palpitant pour les Red Flames, versées dans un groupe B très compétitif. L’Espagne, championne du monde en titre, part favorite dans cette poule, tandis que le Portugal et l’Italie, en constante progression, viendront jouer les trouble-fête. Pour la Belgique, atteindre les quarts de finale serait déjà un accomplissement, mais le groupe dirigé par Elisabet Gunnarsdottir espère bien déjouer les pronostics.
La Belgique devra capitaliser sur son jeu collectif et l’expérience acquise lors des précédentes campagnes. La stabilité de l’effectif et la montée en puissance de certaines individualités clés pourraient faire la différence.
Un parcours qualificatif compliqué
Engagées dans la League A des éliminatoires, l’équipe féminine de la Belgique a dû croiser le fer avec l’Espagne, le Danemark et la République tchèque. Le bilan fut mitigé : 1 victoire, 1 match nul et 4 défaites, pour 5 buts marqués pour 18 concédés. Elle termine 3e place du groupe, mais l’essentiel fut assuré avec une qualification via le nouveau format. Ce parcours en dents de scie aura au moins permis à la sélection belge d’engranger de l’expérience contre des adversaires de haut niveau.
Les Red Flames, une sélection en pleine évolution
Créée en 1976, la sélection féminine belge, surnommée les Red Flames, a longtemps été en retrait sur la scène européenne. C’est sous l’impulsion de la Fédération royale belge de football (URBSFA) et grâce au travail de fond entrepris depuis les années 2010 que l’équipe a connu une véritable ascension. Sa première participation à l’Euro féminin intervient en 2017. Sa meilleure performance demeure sa place de quart de finaliste obtenue en 2022.
Pour cette participation, les Red Flammes devraient compter sur des joueuses clés, notamment Tessa Wullaert, meilleure buteuse historique, Janice Cayman, et de jeunes talents comme Sarah Wijnants, qui pourraient faire la différence.
Par ailleurs, si la Belgique ne figure pas encore au palmarès européen ou mondial, elle s’impose progressivement comme une nation montante, dotée d’un projet solide et d’un effectif de plus en plus compétitif.