Europe Foot : L’Italie et la Turquie ont été choisies pour co-organiser le Championnat d’Europe 2032, un événement majeur qui mobilise déjà les institutions sportives des deux pays. Mais à sept ans du coup d’envoi, une nouvelle de taille tombe : le légendaire stade San Siro ne figure pas parmi les enceintes sélectionnées pour accueillir la compétition.
San Siro recalé par l’UEFA
Le stade Giuseppe Meazza, plus connu sous le nom de San Siro, ne pourra pas accueillir de matchs lors de l’Euro 2032. Cette décision, confirmée au terme d’une réunion tenue jeudi dernier a Milan entre l’UEFA, la FIGC, l’Inter Milan, l’AC Milan et le maire Beppe Sala, repose sur le fait que l’enceinte historique ne répond plus aux normes exigées par l’UEFA pour les grandes compétitions internationales.
Un véritable choc pour les amateurs de football, tant San Siro représente un monument du patrimoine footballistique européen, ayant accueilli des finales de Ligue des champions et des dizaines de derbys mémorables.
Milan hors-jeu, sauf si…
La ville de Milan ne sera donc incluse dans la liste des villes hôtes que si un projet alternatif est proposé d’ici un an. Plus précisément, l’UEFA exige la construction d’un nouveau stade. Une rénovation de San Siro ne suffira pas. Ce projet devra être non seulement concret et définitif, mais aussi débuter ses travaux au plus tard en mars 2027.
Pour rappel, la Fédération italienne de football (FIGC) a jusqu’e octobre 2025 pour soumettre à l’UEFA la liste des cinq stades qui représenteront l’Italie durant le tournoi. La pression est donc maximale sur les autorités locales et les clubs milanais.
Un défi majeur pour la FIGC
Le cas San Siro illustre plus largement l’un des grands défis de l’organisation de l’Euro 2032 : la modernisation des infrastructures italiennes. Beaucoup de stade dans le pays sont jugés obsolètes ou non conformes aux standards européens, ce qui oblige la FIGC à repenser en profondeur son offre pour le tournoi.
Si Milan ne parvient pas à faire émerger rapidement un nouveau projet, d’autres villes comme Rome, Naples, Turin ou Bologne pourraient être privilégiées.
Une page qui se tourne ?
L’éventuelle absence de San Siro du Championnat d’Europe 2032 serait un symbole fort. Ce stade, inauguré en 1926, est l’un des plus emblématiques d’Europe. Mais son avenir est incertain depuis plusieurs années, entre projets de démolition, rénovations abandonnées et conflits institutionnels.
Le tournoi pourrait donc marquer un tournant : celui du passage de témoin entre une enceinte historique et une nouvelle ère du football italien, tournée vers des infrastructures modernes et répondant aux normes de durabilité imposées par l’UEFA.