L'incontournable du football africain

Et Dieu créa Pelé

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Au moment où les peuples opprimés étaient désespérés à l’idée de la simple illusion d’une égalité avec les plus nantis, Pelé, sur les terrains de football, est venu démystifier la classe bourgeoise. Le génie brésilien repondait ainsi aux attentes de tous les opprimés de la planète qui s’accrochaient à l’idee que seul le Brésil de Pelé pouvait défendre la cause « du petit pauvre face au Riche « .

Les peuples opprimés pour leur immense majorité étaient victimes de discriminations de toutes sortes durant des décennies. Pelé, tel un pavé dans la marre, est venu mettre fin au mythe d’invincibilité de la bourgeoisie occidentale. Après la traite négrière les opprimés pour la plupart dans les années 1940 étaient encore sous l’emprise de leurs bourreaux, aux moyens de l’apartheid, l’impérialisme et la colonisation, outils de domination par excellence à cette époque. Jusqu’à ce moment, il était impossible de se faire la moindre idée des noirs plus intelligents, plus doués et plus forts que les blancs par exemple.

Pelé… le sauveur !

Pelé n’avait pas d’arme, ni de véritable force illocutoire antidiscriminatoire, mais il a réussi à rétablir un certain équilibre entre les races, mais surtout entre les classes sociales. Le talent footballistique du « Roi » Pelé, a dépassé les frontières du Brésil, s’exportant jusqu’en Europe lorsque la Seleçao du tout jeune « génie black » (Pelé) terrassait tour à tour plusieurs nations européennes. Le Pays de Galles, la France (triplé de Pelé en demi-finale) et puis la Suède en finale (doublé de Pelé), trois nations européennes sont passées à la trappe face au Brésil de Pelé. Et c’était un évènement planétaire, car l’étoile montante du football mondial était désormais un homme de couleur, et de la classe des prolétaires. Le mythe de l’invincibilité de la bourgeoisie était peu à peu dénudé.

La domination Brésilienne sous Pelé dans le football mondial va se poursuivre en 1962, lorsque la Seleçao est pour la deuxième fois consécutive, sacrée Championne du monde. Mais 4 ans plus tard encore (1966), avec un Pelé très diminué par une blessure consécutive à une agression, le Brésil ne passera pas le premier tour, comme un symbole de la « Pelé-dépendance ». Et pour définitivement montrer sa puissance au monde, il revient en 1970, mieux préparé, et réussit à hisser à lui tout seul le Brésil en finale, y écrasant l’Italie 4-1, avec un Pelé stratosphérique qui inscrit deux buts et delivre une passe décisive.

En Somme

De son vrai nom Edson Arantes Do Nacimento, Pelé a sans sans l’avoir nécessairement prévu, réussi l’exploit de briser le mythe d’invincibilité de la grande bourgeoisie . Au moment où les peuples opprimés étaient victimes de discriminations de toutes sortes, Pelé a sonné le glas de la l’affranchissement de leur affranchissement de la domination bourgeoise. L’unique occasion pour les riches d’essuyer une défaite face aux pauvres, c’était sur un terrain de football, avec Pelé. Tous les opprimés de la planète s’accrochaient d’ailleurs à l’idee que seul le Brésil de Pelé pouvait défendre la cause « du petit pauvre face au Riche « . Les victoires successives du Brésil en coupe du monde 1958, 1962 et 1970 étaient donc des victoires des peuples opprimés dans leur globalité. Toute chose qui fait de Pelé (et son Brésil) le précurseur de l’affranchissement du prolétariat, un pionnier du combat pour l’égalité des peuples.

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