Espagne Foot : À la veille de la rencontre face à la Géorgie pour les qualifications de la Coupe du Monde 2026, Luis de la Fuente est apparu détendu et confiant. Le sélectionneur de La Roja a fait face aux questions des médias ce vendredi 10 octobre 2026. Il a évoqué sereinement la gestion du groupe, les absences et les récentes polémiques.
La principale nouveauté, et la plus préoccupante, concerne l’état de santé de Dani Olmo. Le joueur a dû quitter la séance d’entraînement du matin après seulement quinze minutes, ressentant une gêne au mollet. «Dani est arrivé avec un peu d’inconfort et de fatigue. Aujourd’hui, il n’était pas à l’aise et il a arrêté. Ils font des examens en ce moment. Ça me perturbe, car je l’aime beaucoup», a confirmé De la Fuente. Sa présence contre la Géorgie est plus qu’incertaine.
Face à cette absence potentielle, le sélectionneur ne panique pas et voit dans cette situation une chance pour d’autres joueurs de briller. Interrogé sur les options pour le flanc droit de l’attaque, il a listé plusieurs alternatives. «Je ne suis pas inquiet, il y a plein d’options. Ferran pourrait aussi jouer là-bas, tout comme Jesús Rodríguez, De Frutos et d’autres joueurs que nous envisageons. Je me considère privilégié, car je peux choisir entre 40 et 50 joueurs. Je peux choisir deux ou trois sélections nationales», a-t-il déclaré.
Clap de fin pour l’affaire Lamine Yamal
Sans surprise, la question de la gestion des minutes de jeu du jeune prodige Lamine Yamal a été abordée. De la Fuente a souhaité tourner la page une fois pour toutes, montrant un front uni avec la Fédération. «Absolument pas. Il n’y a aucun conflit. Je me sens très soutenu par la Fédération», a-t-il assuré. Il coupe court à toute spéculation sur des tensions internes. «J’ai un contrat jusqu’en 2026 et j’aimerais rester jusqu’à notre Coupe du Monde. Tout le monde est avec moi et je me sens très aimé». Il a même ajouté, sur un ton plus ferme : «Je n’ai rien à dire de plus, parlons de la Géorgie. On dirait qu’on parle d’autre chose que du match où on joue pour la qualification».
Leadership, philosophie et retour de Laporte
Le coach a également partagé sa vision du leadership dans le vestiaire, mettant en avant la maturité de son groupe. «Nous sommes privilégiés. Notre équipe est à un stade de maturité fantastique. Nous avons maintenant Oyarzabal, Merino, Ferran, Olmo… Ils ont une influence considérable. L’équipe assume bien son rôle ; il n’y a pas d’ego ici»
Sur le plan tactique, il a réaffirmé sa préférence pour une paire de défenseurs centraux composée d’un gaucher et d’un droitier, tout en valorisant la polyvalence de joueurs comme Cubarsí ou Le Normand. Le retour d’Aymeric Laporte en Liga a été salué comme une excellente nouvelle. «J’ai toujours dit que plus il y aura de joueurs espagnols en Espagne, mieux ce sera. Pour nous, c’est une excellente nouvelle. Il a déjà montré que même en jouant en Arabie saoudite, il était au niveau mondial».
Face aux éloges reçus après le dernier Euro, De la Fuente reste les pieds sur terre. «Je pense toujours la même chose, avec conviction. Mes joueurs sont les meilleurs. Une fois qualifiés, nous penserons à la Coupe du Monde ; il faudra se battre pour la gagner. Le football est très complexe».
Avec une équipe soudée et un sélectionneur apaisé, l’Espagne aborde son match décisif contre la Géorgie avec une sérénité apparente, bien décidée à faire un pas de plus vers la Coupe du Monde 2026.
