À l’heure où les Super Eagles cherchent à retrouver leur efficacité, Bruno Onyemaechi affiche des ambitions limpides. Le défenseur de l’Olympiacos veut s’imposer en club pour mériter sa place en sélection et aider le Nigeria à décrocher sa qualification pour la Coupe du monde 2026.
Le Nigeria sort d’une trêve internationale contrastée. Les hommes d’Eric Chelle ont battu le Rwanda de justesse avant de prendre un nul face à l’Afrique du Sud. Un bilan de quatre points sur six, qui laisse planer le doute sur leur destin mondialiste.
Avec seulement deux matchs à disputer, les Super Eagles n’ont plus le droit à l’erreur. Ils doivent s’assurer des victoires tout en espérant un faux pas de leurs concurrents directs. Dans ce contexte, chaque joueur convoqué sait que le moindre détail comptera.
Onyemaechi fixe son cap : le temps de jeu comme priorité
Pour Bruno Onyemaechi, la sélection reste une récompense mais aussi une responsabilité. « Le plus important pour moi est d’avoir plus de temps de jeu, car si vous ne jouez pas beaucoup, il est très difficile d’être dans l’équipe nationale, et vous voulez toujours représenter votre pays, c’est donc mon objectif », a confié le latéral gauche de 26 ans dans un entretien accordé à Brila.
Malgré sa présence lors des deux rencontres de septembre avec les Super Eagles, Onyemaechi n’a cumulé que neuf petites minutes avec l’Olympiacos cette saison. Un contraste frappant qui nourrit son envie de s’imposer durablement au Pirée pour convaincre son sélectionneur.
La fierté d’un trophée et le poids de la pression grecque
Arrivé en Grèce il y a six mois, l’ancien joueur de Boavista a rapidement goûté à la réussite. « C’était génial. Pour moi, c’est l’une de mes plus grandes réussites d’avoir rejoint un club aussi historique et d’avoir remporté deux trophées avec eux », a-t-il déclaré, savourant son premier titre en Super League grecque.
Mais derrière la joie se cache une réalité exigeante. « Plus on évolue dans un grand club, plus la pression est forte. Il faut gagner le championnat. Je dirais donc que la pression est plus forte ici qu’au Portugal », a ajouté Onyemaechi. Une pression qu’il espère transformer en moteur pour s’imposer, en club comme en sélection.
