Europe foot : L’Italie poursuit son rêve de qualification pour la Coupe du monde 2026. Après trois victoires consécutives, la Squadra Azzurra se prépare à défier l’Estonie et Israël, deux étapes cruciales dans la course contre la Norvège, actuelle leader du groupe I. Face à la presse, Gennaro Gattuso fait le point.
Gennaro Gattuso conduit une sélection italienne ambitieuse pour la Coupe du Monde. Face à l’Estonie et à Israël, il a confirmé l’absence de Federico Chiesa, jugé « pas à 100 % », tout en évoquant le travail entrepris sur Tresoldi, possible surprise dans le groupe. « Chiesa est forfait. On travaille sur Tresoldi. Je ne veux pas envoyer de message particulier à mes joueurs, je leur demande simplement de bien faire et de se concentrer », a-t-il insisté.
Spinazzola, un retour apprécié
Interrogé sur le retour de Leonardo Spinazzola, rappelé en urgence après la blessure de Politano, Gattuso a salué l’état d’esprit du latéral de 32 ans : « Il a toujours de l’enthousiasme, malgré son âge et ses blessures. Il mérite ma reconnaissance. C’est un pur gars, toujours prêt à aider ».
Concernant Moise Kean, le sélectionneur a été clair : « Il doit donner plus, car c’est un joueur important. Nous avons besoin de ses qualités et de son envie. »
Quant à Ricci, encore en difficulté pour s’imposer à Milan, Gattuso reste optimiste : « J’espère qu’il saura s’affirmer. Modric est un géant, on peut apprendre beaucoup rien qu’en le regardant. »
Un contexte lourd avant Israël
Le coach italien n’a pas éludé le climat particulier autour du match face à Israël, délocalisé à Udine : « Il y aura très peu de monde dans le stade, et je comprends pourquoi. Ce qui se passe dans le monde est déchirant. Nous devons jouer, sinon nous perdrions par forfait, mais l’atmosphère ne sera pas sereine. Nous devons quand même faire notre travail et aller au Mondial. »
Gennaro Gattuso a également justifié la présence de Nicolussi Caviglia et Cambiaghi, deux novices : « Cambiaghi fait bien les deux phases de jeu, Nicolussi apporte équilibre et qualité. J’étais curieux de les voir. »
Le sélectionneur a enfin reconnu qu’il pourrait faire tourner : « Nous devons penser à faire notre travail et rester concentrés. Si on doit aller aux barrages, on les jouera, mais d’abord, il faut finir devant Israël. »