C’est un peu tendu actuellement entre Mauricio Pochettino et Christian Pulisic. Le sélectionneur américain n’a pas mâché ses mots face aux choix du joueur du Milan AC, qu’il a vertement recadré publiquement.
Un désaccord frontal a éclaté entre Mauricio Pochettino, le sélectionneur de l’équipe nationale des États-Unis, et Christian Pulisic. Le milieu offensif milanais avait exprimé ça volonté de participer uniquement aux deux matchs amicaux contre la Suisse et la Turquie, demandant à être ménagé pour la Gold Cup, prévue du 15 juin au 23 juin. Une démarche que le technicien argentin n’a visiblement pas appréciée. « C’est vrai qu’il voulait venir pour participer aux deux matchs amicaux, mais pour nous, la Gold Cup est un tournoi important. Je le respecte et le comprends, mais je n’ai pas besoin qu’il comprenne notre décision. J’ai mon rôle, j’ai 53 ans et j’ai beaucoup d’expérience dans le football. Les joueurs ne doivent pas comprendre ou ne pas comprendre. Ils doivent écouter et suivre notre plan », a déclaré Pochettino, visiblement agacé.
Il a poursuivi en affirmant que la gestion physique des joueurs relevait uniquement du staff fédéral : « Ce n’est pas à eux de le dicter. C’est à nous d’évaluer si un joueur a besoin de repos ou non, car nous disposons d’un groupe de professionnels, de médecins du sport et de préparateurs physiques de la fédération, qui peuvent l’évaluer. »
Dans la foulée, l’ancien coach de Tottenham a confirmé que Pulisic ne serait pas retenu pour les deux matchs amicaux, bien qu’il ait été initialement prévu qu’il dispute aussi la Gold Cup : « Nous avons décidé de ne pas inclure Pulisic dans les deux matchs amicaux. Notre plan initial était de le faire jouer non seulement lors des deux matchs amicaux, mais aussi lors de la Gold Cup. »
Pochettino a ensuite lancé une pique directe à son joueur, mais aussi à la presse américaine : « Vous dites qu’il est notre meilleur joueur. Oui, c’est un bon joueur, bien sûr, mais il doit le prouver. S’il joue bien et s’il est le meilleur, il est normal qu’il ait une place en équipe nationale. Mais ce n’est pas parce qu’il dit qu’il veut jouer, qu’il veut faire ceci ou cela, que cela doit se passer comme ça. »
Enfin, le sélectionneur a conclu avec fermeté : « J’ai signé mon contrat avec la fédération et je suis le commissaire technique. Je ne suis pas un mannequin. »
Les États-Unis entameront leur campagne de Gold Cup dans la nuit du 15 au 16 juin contre Trinité-et-Tobago, avant de défier l’Arabie saoudite le 20 juin et Haïti le 23.
