Coup de tonnerre à Luanda ! La Fédération angolaise de football a annoncé ce jeudi la fin de l’aventure de Pedro Gonçalves à la tête de la sélection nationale. Une décision surprenante, prise à seulement trois mois du coup d’envoi de la CAN 2025.
Nommé le 15 août 2019, Pedro Gonçalves quitte son poste après plus de six ans à la tête des Palancas Negras. En 55 matchs, le technicien portugais a obtenu 18 victoires, 22 matchs nuls et 15 défaites, soit une moyenne de 1,38 point par rencontre. Des chiffres honorables, mais insuffisants pour convaincre la Fédération de poursuivre l’aventure. Il fait notamment les frais des derniers mauvais résultats de l’Angola, déjà hors course pour la Coupe du Monde 2026.
Dans son communiqué, la FAF explique avoir pris cette décision « de sa propre initiative », tout en saluant « un travail acharné, une reddition totale et un véritable engagement envers le drapeau national ». Une façon élégante d’acter la fin d’un cycle, malgré l’urgence d’une CAN qui approche à grands pas.
Pedro Gonçalves, un entraîneur respecté et un leader
Le communiqué publié par la Fédération ne cache pas l’estime portée au technicien portugais : « Pedro Gonçalves était plus qu’un entraîneur, il était partenaire, un leader. Il croyait au potentiel de l’Angola et a donné visage et dignité à une sélection qui est revenue au rêve », peut-on lire. Sous sa direction, l’Angola a non seulement franchi des caps sportifs, mais a aussi vu éclore une nouvelle génération de talents. « Pendant votre séjour avec nous, nous avons vécu des victoires inoubliables, surmonté des moments difficiles et vu émerger une nouvelle génération », souligne encore la FAF.
L’Angola en quête d’un nouvel élan avant la CAN 2025
Si la séparation est actée, la Fédération veut tourner la page sans perdre de temps. « Mais le football est fait de scènes et avec sérénité, on reconnaît qu’il est arrivé le temps d’ouvrir un nouveau chapitre », précise le communiqué. La FAF assure déjà travailler pour « sécuriser le prochain entraîneur de l’équipe nationale » afin de poursuivre la marche vers « un avenir de gloire ».
À trois mois de la CAN, le défi est immense : trouver un successeur capable de maintenir la dynamique enclenchée par Gonçalves, tout en insufflant une vision nouvelle. Les Palancas Negras, soutenus par un peuple passionné, espèrent que ce changement de cap sera synonyme de renaissance. Mais la nouvelle est accueillie avec beaucoup de surprises dans le rang de plusieurs cadres des Palancas Negras.
