Alors que l’on se dirigeait droit vers une course en solo, pour la succession de Djamel Belmadi, voilà qu’un fait nouveau vient relancer le combat, et le débat, avec cette réponse tardive parvenue à la FAF aujourd’hui de la part de l’ex-sélectionneur du Nigeria.
Parti pour rester dans les murs d’Abuja, l’entraîneur portugais Jose Peseiro a fini par donner suite à la requête formulée par les responsables du football algérien.
Aujourd’hui, son cabinet a fait parvenir à la fédération algérienne de football son désir de prendre en main les destinées techniques de la sélection algérienne.
C’est l’agent de Peseiro, harcelé par les émissaires de Walid Sadi qui a donné cette réponse favorable.
Un « OK » qui chamboule les plans de Vladimir Petkovic et de la FAF. L’entraîneur helvètico-croate a d’ailleurs prestement délégué son avocat pour annoncer à la partie algérienne de son « intérêt » et son « enthousiasme » à travailler en Algérie.
Si sa réponse écrite et officielle doit attendre jusqu’à demain, comme entendu auparavant avec ses interlocuteurs Algériens, Petkovic devrait savoir qu’il n’a plus la main. Et que le choix de la FAF attendu selon des informations confidentielles pour jeudi prochain peut le surprendre.
Tout le monde sait que le profil de Peseiro a fait consensus auprès des membres de la Commission ad-hoc présidée par Rabah Saadane.
Son hésitation a refroidi les pourparlers mais tout le monde en Algérie espérait que ses actuels responsables à la NFF, la fédération nigériane, ne parviennent pas à convaincre le gouvernement fédéral pour financer les émoluments de Peseiro et de son staff.
Il faut dire que le salaire offert par la NFF, 50.000 dollars selon des sources concordantes, n’était pas pour satisfaire l’ancien coach du Ahly du Caire.
L’offre de la FAF étant nettement supérieure, Peseiro ne pouvait attendre éternellement la proposition que les nigérians devait faire. Il a donc instruit ses agents de confirmer sa disponibilité pour exercer en Algérie.
Maintenant que le duel opposera deux entraîneurs initialement ciblés mais dont le profil et les conditions salariales ne sont pas semblables, c’est à la fédération algérienne de se mettre à table pour choisir et bien choisir. Peseiro a un vécu de plusieurs années en Afrique où il a entraîné un club(le Ahly SC d’Égypte) et une sélection qu’il a qualifiée en finale de la CAN alors que, sur ce plan, Petkovic a un casier vierge. Le choix paraît évident, facile à faire. Sauf que ceux qui décident ont d’autres raisons que la raison ignore.