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Éliminatoires Mondial 2026 (Zone Europe) : La France vise un quatrième succès consécutif face à l’Islande

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La mission continue pour les champions du monde 2018. Déjà leaders incontestés du groupe D avec trois victoires en autant de rencontres, les Bleus se déplacent ce lundi 13 octobre 2025 à Reykjavik pour y défier l’Islande.

Le sélectionneur Didier Deschamps devra composer sans plusieurs titulaires : Dembélé, Thuram, Kolo Muani, Cherki, Barcola et Doué sont forfaits, tandis que Tchouaméni est suspendu. Kylian Mbappé, touché à la cheville, a également quitté le rassemblement. Malgré ces absences, le technicien tricolore peut s’appuyer sur un noyau solide. Maignan gardera les buts derrière une charnière Saliba–Upamecano, encadrée par Koundé et Théo Hernandez. Au milieu, le trio Camavinga, Koné, Rabiot devrait tenir le tempo, tandis que le secteur offensif pourrait être animé par Coman, Nkunku, Olise ou Ekitike, désireux de saisir leur chance.

Une Islande affaiblie mais jamais résignée

En face, l’Islande n’a plus le même visage que celui qui avait surpris l’Europe en 2016. Le sélectionneur doit lui aussi faire avec les absences de cadres tels que Oskarsson, Magnusson, Gudmundsson, Hermannsson et Sigurdsson. Le gardien Valdimarsson sera protégé par Gunnarsson, Ingason et Palsson, alors que le milieu composé de Porsteinsson, Johanesson, Ellertsson et Helgason tentera de freiner la maîtrise tricolore. Devant, les frères Gudjohnsen et Haraldsson incarneront les principales menaces offensives d’une équipe qui mise sur la discipline et la contre-attaque.

Un adversaire jamais vainqueur, mais toujours coriace

Historiquement, la France n’a jamais perdu contre l’Islande. Pourtant, l’histoire récente invite à la prudence. Les Bleus s’étaient imposés difficilement 2-1 au Parc des Princes lors du match aller, et l’Ukraine, victorieuse à Reykjavik (3-5) vendredi, s’en est « plutôt bien sortie » selon Deschamps. « Ce sera un match difficile, avec un contexte différent », a prévenu le sélectionneur en conférence de presse. « L’Islande est meilleure que ce qu’on imagine, avec un bon milieu de terrain. On devra s’adapter. »


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