Emirats Arabes Unis foot : Avant de défier le Qatar à Dubaï, Paulo Bento s’est dit prêt à tous les scénarios, en conférence de presse d’avant-match. Une rencontre assez importante pour les deux sélections en quête de la qualification pour le Mondial 2026.
Fort de sa victoire à Doha, le 5 septembre dernier face à cette même sélection qatarie (1-3), l’équipe nationale émiratie reçoit Al-Annabi avec l’espoir de refaire le même coup. Toutefois, Paulo Bento est convaincu que chaque match à ses propres vérités. C’est ce qui a tenu à préciser en conférence de presse d’avant-match, tenue ce lundi 18 novembre 2024. « Il n’y a pas de match qui se répète deux fois de la même manière. Nous voulons mettre la meilleure tactique pour la prochaine confrontation, indépendamment de la manière avec laquelle jouera notre adversaire », a-t-il indiqué.
« Nous rencontrons une équipe capable de s’adapter aux dispositifs adverses. Nous devons bien étudier leur façon de jouer pour pouvoir les battre. Le match est important et difficile face à une équipe qui mêle qualité et expérience. Face au double champion d’Asie en titre, on doit être prêt à la fois physiquement et techniquement, mais aussi sur le plan mental », a ajouté le technicien portugais en poste depuis juillet 2023.
Paulo Bento refuse l’idée de « match de dernière chance »
Si certains considèrent ce match « de dernière chance », ce n’est pas l’avis de Paulo Bento. Les Emiratis sont co-troisièmes avec le Qatar (7 points) et comptent respectivement six et trois points de retard sur l’Iran et l’Ouzbékistan. « Ce n’est pas notre dernière chance pour pouvoir se qualifier directement au Mondial 2026. Il est encore très tôt d’y penser. On doit se concentrer sur notre match de demain. On doit continuer à se battre et voir les changements du classement du groupe au fur et à mesure. Si j’aurai choisi deux favoris pour notre groupe, j’aurai dit l’Iran et le Qatar, mais on voit bien que c’est l’Ouzbékistan qui est deuxième », a-t-il ajouté.
L’ancien sélectionneur de la Corée du Sud souligne l’importance de gagner, peu importe la manière de marquer. « Tant qu’on se créé des occasions, nous finirons par marquer des buts. On l’a fait durant trois de nos cinq matchs. Contre les Ouzbèks, nous avons manqué de chance. Seul face à l’Iran, nous avons échoué à se créer des occasions pour marquer », a-t-il conclu. Une victoire des Blancs leur permettra d’aborder le dernier virage des qualifications avec plus de sérénité.