L’Algérie, pourtant candidate naturelle à la qualification pour le Mondial nord-américain au regard de son histoire et de son potentiel, n’a pas été épargnée par les obstacles extra-sportifs.
Depuis le début des éliminatoires africaines pour la Coupe du Monde 2026, la sélection algérienne semble en effet affronter plus que cinq adversaires officiellement tirés au sort le 13 juillet 2025 à Abidjan : Guinée, Mozambique, Somalie, Botswana, Ouganda.
Cet adversaire qui manœuvre loin des projecteurs insiste pour fausser le jeu et les calculs des fennecs .Non officiellement en lice dans ce groupe G , il mène en vain une guerre invisible contre une sélection algérienne pétri de qualités .Oeuvrant en coulisse et cherchant à porter le coup fatal à une équipe d’Algérie qui brille dans ce groupe G grâce à ses valeurs techniques et tactiques et qui donne véritablement l’impression de faire la sourde oreille face à cette machination subtile et diabolique orchestrée par des cercles vicieux .
Chaque journée et son lot de … décisions
La campagne de déstabilisation avait déjà démarré dès la deuxième journée .Trois jours après avoir affronté la Somalie au Stade Nelson Mandela,à Alger, l’Algérie se déplaçait au Mozambique après avoir parcouru près de 7000 km avec au bout une programmation démentielle de la rencontre à …13h GMT . Les températures titillaient ce jour-là les 33 degrés dans la capitale Mozambicaine . Sollicités sous une chaleur accablante et mis à rude épreuve, les des joueurs de l’équipe d’Algérie avaient d’abord résisté aux assauts des Mozambicains s’offrant par la suite les trois points de la rencontre .
Lors de la 3e journée, la commission arbitrale de la CAF avait bizarrement décidé de sortir de son chapeau: Pierre Ghislain Atcho pour le match contre la Guinée . Ce dernier a officié deux fois comme arbitre VAR contre l’Algérie lors de la CAN, 2023 face à l’Angola et au Burkina Faso. Deux matchs marqués par des décisions litigieuses non sifflées en faveur des Verts.
La désignation de cet arbitre suspendu par la CAF juste après l’opposition Côte d’ivoire Sénégal durant la Can avait soulevé d’innombrables interrogations . Une désignation qui confirmait tout de même le doute sur la volonté réelle de garantir un climat équitable dans ces éliminatoires. Résultat : une défaite surprise à domicile contre la Guinée . La seule dans cette phase qualificative.
Des Horaires à géométrie variable
Autre épisode qui fait grincer des dents : le match contre le Botswana en mars dernier, programmé à 16h GMT en plein Ramadan, alors que la CAF autorise des horaires plus tardifs comme 20h ou 22h. Si, dans l’absolu, chaque pays hôte peut choisir l’heure qui lui convient, cette décision soulève des soupçons lorsqu’on apprend que trois jours plus tard, sur le même stade, le Botswana affrontait la Somalie (pays également musulman) en nocturne à 20h. Deux poids, deux mesures ? Ou stratégie délibérée pour affaiblir une sélection algérienne qui devait ensuite affronter le Mozambique dans un match décisif ?
L’Algérie dérange
Pour la 8e journée, la Guinée a décidé de ne plus jouer en Côte d’Ivoire – où elle avait pourtant établi ses repères – mais au Maroc, pays actuellement en rupture diplomatique avec l’Algérie.
Une décision surprenante , incompréhensible et qui prend une tournure encore plus dérangeante lorsque l’on découvre, via des sources proches de la Féguifoot (Fédération guinéenne de football), que la Tunisie avait été initialement choisie pour abriter la rencontre et même annoncée à la FAF (Fédération algérienne). Mais sur injonction du Premier ministre guinéen Bah Oury, proche du royaume chérifien sur la question du Sahara Occidental, le match sera finalement déplacé au Maroc à … Casablanca.
Le « 6e adversaire » puissant dans les arcanes de la CAF, mais fébrile sur le terrain contre l’Algérie semble mobilisé et décidé à faire échouer un projet sportif qui dérange par son indépendance et sa cohérence .
Cette accumulation de faits soulève une interrogation essentielle : le traitement réservé à l’Algérie est-il uniquement d’ordre sportif, ou ses positions politiques fermes et son attachement à des principes souverains font-ils d’elle une nation qui dérange et qui fait peur ?
Son refus de se plier à certains jeux d’influence .Son non-alignement et ses prises de positions historiques sur des causes justes combinés à son ambition légitime de retrouver le sommet du football mondial, semble aujourd’hui placer l’Algérie dans une position délicate face à certains cercles de décision malsains au sein des instances du football international.