L’Espagne de Luis de la Fuente débute sa campagne qualificative pour la Coupe du Monde au stade Vasil Levski de Sofia face à la Bulgarie ce jeudi 04 septembre. Avec un statut d’écrasant favori, la Roja peut s’appuyer sur le retour de cadres majeurs, tandis que les Bulgares espèrent un exploit face à l’un des poids lourds européens.
Finaliste malheureuse de la dernière Ligue des Nations face au Portugal en juin (défaite aux tirs au but), l’Espagne arrive avec l’ambition de lancer idéalement son parcours. Luis de la Fuente enregistre deux renforts de poids : Rodri et Dani Carvajal, tous deux de retour après de longues blessures aux ligaments croisés. Leur présence consolide un effectif déjà riche en talents et renforce l’idée que la Roja est la grande favorite de ce groupe E.
La Bulgarie en quête d’un sursaut
Pour la Bulgarie d’Ilian Iliev, ce rendez-vous s’annonce comme une épreuve de vérité. Battus 2-1 par l’Irlande lors des barrages de Ligue des Nations en mars, les Bulgares restent sur une dynamique préoccupante, avec cinq matchs consécutifs sans victoire. La Bulgarie montre une efficacité en début de rencontre (buts marqués dans quatre de leurs cinq derniers matches en première période). Malgré cela l’équipe souffre d’un manque de constance et s’écroule souvent en seconde mi-temps.
L’humiliation subie en Irlande du Nord (5-0) reste un traumatisme récent, tandis que la courte victoire contre le Luxembourg (1-0) ou le nul face à la Biélorussie (1-1) n’ont pas suffi à rétablir la confiance.
Historique des confrontations
Les deux sélections ne se sont plus affrontées depuis plus de vingt ans. Leur dernière rencontre remonte à novembre 2002. Dans l’ensemble, l’Espagne domine largement l’historique avec quatre victoires et un nul en cinq confrontations. Ce manque de références récentes place les deux équipes sur un plan psychologique neutre, même si le fossé de niveau paraît aujourd’hui évident.
Ce duel inaugural du groupe E oppose deux dynamiques opposées : une Espagne sûre de sa force et en quête d’un départ tonitruant, face à une Bulgarie fragilisée mais déterminée à se sublimer devant son public. Dans un format qualificatif resserré où chaque point compte, l’écart de niveau laisse entrevoir un scénario logique en faveur de la Roja, mais la Bulgarie entend bien jouer le rôle d’outsider coriace.
