Eliminatoires Coupe du Monde 2026 (Zone Afrique ) : Après une première mi-temps catastrophique où ils étaient menés sur un but de Mutyaba, les Verts se sont révoltés en seconde période face à l’Ouganda, à Kampala, en parvenant à inscrire deux buts, synonyme d’un succès inespéré.
Il a fallu attendre la dernière minute de la première période pour assister à l’unique occasion franche des Verts sur ce contre mené par Saïd Benrahma et dont la frappe a percuté le bas du poteau (45’+1’). Une mi-temps à mettre vraiment aux oubliettes, tellement l’équipe n’était que l’ombre d’elle-même sur tous les plans.
Manque d’équilibre et de rythme, jeu lent, transmission presqu’absente et plusieurs erreurs commises, ce qui a fait planer un grand doute sur l’issue de cette rencontre lorsque l’arbitre béninois Adissa Abdul Ligali avait sifflé la fin de la première période.
Dans le vestiaire, le ton est certainement monté et les joueurs étaient mis devant leurs responsabilités car une défaite face à une sélection Ougandaise loin d’être un mastodonte aurait mis les Verts dans de sales draps et presque hors course de ka route du Mondial.
D’ailleurs, les Fennecs n’ont pas trop attendu après la reprise pour se révolter en égalisant grâce à Houssem Aouar qui a changé de registre en se décalant sur le côté droit avant de reprendre un ballon qui traînait dans la surface de réparation (46’).
A ce moment, on sentait que les joueurs venaient de se débarrasser de la grosse pression et surtout de la déception du match précédent contre la Guinée (1 à 2) qu’’ils avaient sur leurs épaules.
Cette réalisation a redonné vie à une équipe qui a retrouvé son équilibre, avec un Bennacer dans la régulation, un Aouar dans l’ajustement de l’animation et un Amoura dans la percussion. C’est d’ailleurs ce dernier qui a su récupérer un ballon dans le camp algérien pour piquer une course à grandes enjambées, éliminant même un défenseur dans la foulée, avant de servir idéalement Benrahma qui crochète dans la surface et signe un second but salvateur pour les Verts (58’).
Pieds au mur, les Algériens ont finalement su réagir et mieux gérer le reste de la partie, notamment avec la rentrée de Ramiz Zerrouki, à la place de Bentaleb, qui lui a permis de stabiliser davantage le milieu terrain, et Zineddine Belaïd pour renforcer la défense, surtout que les Grues usaient beaucoup plus de longues balles en cette deuxième période.
Côté arbitrage, il y a lieu de souligner l’excellente prestation du béninois Adissa Abdul Ligali qui n’a sifflé que 37 fautes tout le long de la partie, laissant souvent le jeu se dérouler, comme il a été juste dans ses décisions.
En attendant le résultat du match Guinée – Mozambique, qui aura lieu ce soir, les algériens sont revenus de loin, après avoir retrouvé cet état d’esprit qui les a toujours animés ces dernières années. Ils en ont vraiment besoin car la route demeure encore longue et parsemée d’embûches avant le rendez-vous du Mondial 2026.