Le Ghana aborde un tournant décisif dans sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026. Confiant mais lucide, l’entraîneur adjoint John Paintsil a affiché sa sérénité avant d’affronter le Tchad et le Mali. Les Black Stars savent que l’histoire est en marche.
Le Ghana, leader du groupe I, avance avec assurance. Après deux victoires précieuses en mars, les Black Stars veulent poursuivre sur leur lancée. John Paintsil, l’adjoint du staff technique de l’équipe, n’a pas mâché ses mots et se veut rassurant. « Nous sommes prêts pour la tâche qui nous attend, mais j’appellerai les Ghanéens à soutenir l’équipe avant ces deux matchs », a-t-il confié. Une déclaration qui résonne comme un appel à l’union sacrée.
Le technicien insiste sur l’importance de la ferveur nationale pour porter les siens. « Nous sommes confiants, mais nous nous attendons également à un défi difficile, et avec le soutien adéquat des Ghanéens, je sais que nous atteindrons notre objectif », a-t-il ajouté. Entre optimisme et prudence, Paintsil trace la feuille de route : rester invaincu et garder la mainmise sur le groupe.
Deux rendez-vous brûlants pour écrire l’histoire
Le calendrier s’annonce corsé. Le jeudi 4 septembre, les Black Stars se déplaceront à N’Djamena pour défier le Tchad dans un Stade Olympique qui promet d’être hostile. Quatre jours plus tard, le lundi 8 septembre, c’est à l’Accra Sports Stadium que le Ghana recevra le Mali, un adversaire direct pour la qualification. Deux chocs qui pourraient sceller le destin du groupe.
Paintsil espère un effectif au complet pour ce double défi. « J’espère que nos joueurs ne seront pas blessés pour ces matchs car nous avons besoin d’eux pour le reste des matchs », a-t-il confié. La santé des cadres sera déterminante, tant le moindre faux pas pourrait relancer la concurrence. Le Ghana vise une cinquième participation à la Coupe du monde, et l’heure est venue de transformer l’espoir en certitude.
