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Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : Benni McCarthy ne se fait pas d’illusion pour le Kenya

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Lourdement distancé dans son groupe, le Kenya ne se fait guère d’illusions quant à ses chances de qualification pour le Mondial 2026. Benni McCarthy, sélectionneur des Harambee Stars, a reconnu avec lucidité que la mission relevait de l’impossible malgré l’esprit de combat insufflé dans le vestiaire.

Arrivé sur le banc du Kenya avec l’ambition d’injecter une mentalité conquérante dans le football kenyan, Benni McCarthy se heurte à la réalité brutale des éliminatoires de la zone Afrique. Le Kenya occupe actuellement la quatrième place du groupe F, avec six points en six rencontres, à dix longueurs du leader, la Côte d’Ivoire, et à neuf points du Gabon, deuxième.

« Je pense que la Coupe du Monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique sera très difficile pour nous de nous qualifier », a confié McCarthy à CGTN Africa, dans un aveu de franchise rare. « C’est très difficile, car l’écart de points entre le premier et le quatrième est important. La Côte d’Ivoire est en tête de notre groupe et avait une longueur d’avance sur nous. Mon équipe et moi sommes arrivés et avons disputé deux matchs, un nul et une défaite, malheureusement contre la deuxième équipe de notre groupe. »

Cette défaite contre le Gabon, synonyme de coup d’arrêt, a fortement hypothéqué les espoirs kenyans, malgré la volonté du technicien sud-africain d’apporter un vent nouveau au groupe.

Un ADN de combativité malgré les obstacles

Malgré cette lucidité sur les chances quasi nulles de qualification, McCarthy entend maintenir un haut niveau d’exigence et d’engagement dans le camp kenyan. « Cela nous a un peu pénalisés, mais nous avons fait de notre mieux pour donner au pays une raison de célébrer. Malheureusement, perdre contre le Gabon nous pénalise énormément. Mais j’aime dire qu’une équipe doit être le reflet des managers et des entraîneurs. Si l’entraîneur vit selon ce code, alors c’est la façon dont on travaille et dont on travaille avec son équipe », a-t-il confié.

Pour le sélectionneur, inculquer un état d’esprit conquérant demeure une priorité, même sans perspectives réalistes de qualification. « Nous avons de l’arrogance, mais nous restons aussi très humbles et respectueux. Mais quand il s’agit de gagner, c’est nous qui devons gagner, car nous avons cette agressivité, ce petit plus qui nous pousse à vouloir gagner. Nous essayons donc d’inculquer cela au Kenya et au football kenyan », a indiqué Benni McCarthy.

Objectif : terminer avec dignité

En septembre, le Kenya affrontera la Gambie et les Seychelles, des matchs où le staff de McCarthy cherchera à capitaliser sur l’expérience de ces éliminatoires pour poser les jalons d’une génération plus compétitive. Loin des rêves de Coupe du Monde, l’ancien attaquant des Bafana Bafana mise sur ces ultimes confrontations pour forger un collectif plus mûr, conscient de ses limites, mais animé par une ambition nouvelle.


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