L’Irak s’est imposé 2-1 à Basra ce mardi lors du barrage retour face aux Émirats arabes unis, validant sa qualification pour le tournoi intercontinental. Les Lions de Mésopotamie ont renversé la situation grâce à une seconde période aboutie et un penalty décisif dans les arrêts de jeu. Retour sur les tops et les flops de la rencontre.
Tops : les hommes forts de la remontée irakienne
Amir Al-Ammari
Il a incarné le sang-froid dans un moment de pression absolue. Avec 50 touches enregistrées dans le match, il réussit 2 passes clés et parvient à se procurer 1 occasion franche et une passe décisive. Son penalty transformé dans les arrêts de jeu offre la qualification à son pays et le place comme le héros de la soirée.
Mohanad Ali
Entré en jeu à la 56e, Ali a lancé la révolte avec un but crucial à l’heure de jeu, profitant d’un moment de flottement de la défense émiratie. Avec seulement 34 minutes sur le terrain, il a cadré 1 tir sur les 3 tentés. Toujours disponible entre les lignes, il a été un poison constant pour ses adversaires sur la pelouse.
Ali Jasim
Sur les côtés, Ali Jasim a multiplié les accélérations et les dribbles (3/3 réussis), étirant en permanence le bloc adverse et permettant à l’Irak de prendre l’ascendant physique en seconde période. Il a gagné 7 de ses 11 duels au sol.
Nicolas Gimenez (EAU)
Il est l’un des rares joueurs des EAU à avoir proposé une copie acceptable. Avec 87 minutes sur le terrain, il a touché 56 ballons, réussi 3 de ses 4 centres et 2 de ses 3 dribbles. Il a été très présent dans la surface adverse avec 91 % de passes réussies dans cette zone. Malheureusement, cela n’aura pas suffi ce soir.
Flops : une défense des EAU dépassée et une gestion catastrophique
La défense émiratie, solide durant une grande partie du match, a fini par s’écrouler au pire moment. Sur l’égalisation puis sur le penalty, elle a manqué de rigueur, de lucidité et de coordination.
Yahya Nader
Coupable d’une main malheureuse dans la surface, détectée par le VAR, menant au penalty fatal. Son positionnement défensif a été défaillant, exposant son équipe dans les duels aériens.
Caio Lucas (EAU)
Brillant sur son but (annulé pour un hors-jeu litigieux en fin de match), mais globalement isolé et inefficace en première mi-temps. Son manque de précision dans les finitions a coûté cher à une équipe déjà sous pression.
Secteur défensif global (EAU)
Fragile sur les transitions rapides irakiennes, avec des pertes de balle récurrentes. Malgré l’engagement, les défenseurs n’ont pas su contrer l’intensité locale, menant à un effondrement en seconde période.
Un barrage qui révèle la résilience irakienne
Ce match aura mis en lumière la capacité de l’Irak à répondre dans l’adversité, tant sur le plan mental que tactique. Capables d’augmenter le rythme, d’exploiter les espaces et d’appuyer sur les failles adverses, les Irakiens arrivent aux barrages intercontinentaux avec un élan précieux.






