La CAN Féminine Maroc 2026 approche, et Kaï Tomety ainsi que ses Éperviers Dames du Togo sont en stage de préparation. Elles se préparent à affronter l’équipe de Djibouti en éliminatoires de la compétition. Une occasion pour la sélectionneure togolaise de se mesurer à son compatriote Jonas Kokou Komlan, désormais à la tête de l’équipe adverse.
Le stage de préparation des Éperviers Dames du Togo a bien démarré et se déroule sans encombre, malgré l’absence remarquée de quelques joueuses habituelles. Mais pour Kaï Tomety, elle dispose du meilleur effectif possible. « Nous avons déjà un fond de jeu. Il suffit juste de l’activer, et je suis sûre que la machine va prendre », a fait savoir la tacticienne togolaise.
Ce match marquera des retrouvailles entre les deux sélections. Le Togo et Djibouti s’étaient déjà affrontés lors des précédentes éliminatoires de la CAN 2024. À l’époque, les joueuses de Kaï Tomety avaient signé deux larges victoires (0-7 ; 6-0). Plus d’un an après, la donne a changé : les Djiboutiennes ont un nouveau sélectionneur, Jonas Kokou Komlan.
« On se connaît », Kaï Tomety
Le technicien togolais a été nommé le 6 janvier 2025 à la tête des sélections féminines de Djibouti. C’est donc contre lui que Kaï Tomety va se mesurer dans quelques jours. Mais pour elle, cela ne change rien : elle est prête pour ce face-à-face. « Connaître une équipe et animer un plan de jeu sont deux choses différentes. Tout dépend du niveau des joueuses. Je n’ai donc pas peur de Jonas Kokou Komlan. On se connaît. C’est l’entraîneur qui aura la meilleure stratégie qui gagnera », a-t-elle lâché.
Pour l’instant, les Éperviers Dames poursuivent leur préparation en attendant l’arrivée des joueuses évoluant à l’étranger. L’effectif sera au complet d’ici lundi 17 février 2025, autour de Kaï Tomety. À noter que le match aller sera organisé par Djibouti le 21 février prochain, tandis que la manche retour se jouera au Togo le 26 février 2025. Le vainqueur de cette double confrontation affrontera celui du duel entre le Burundi et le Burkina Faso.