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Elections – CAF : La Tunisie tient son candidat pour le Comex

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Comme attendu, la Fédération tunisienne de football, mise sous normalisation depuis plus d’une année, a trouvé en Hussein Jenayah son candidat pour une place au Comex de la Confédération africaine de football.

Au moment où certains faux débateurs croyaient dur comme fer que la Fédération tunisienne de football n’avait pas le droit de présenter un candidat pour la prochaine élection partielle du Comex de la CAF, celle-ci, et à travers le comité de normalisation qui la gère depuis plus d’une année avec à sa tête Kamel Idir, a jeté son dévolu sur Hussein Jenayah pour perpétuer la présence tunisienne au sein de l’instance africaine de football. 

Né à Sousse, Hussein (40 ans), fils d’Othman Jenayah, l’ancien président de l’Etoile sportive du Sahel, est accrédité d’une bonne réputation et d’un excellent bagage pour candidater à un fauteuil au sein du Comex de la CAF, dans la pure tradition des dirigeants tunisiens qui ont depuis bien longtemps fréquenté les arcanes de l’instance continentale, à l’image de Slim Aloulou, qui a fait son entrée en 1988, des Slim Chiboub, Tarek Bouchemaoui et Wadi Jary, dont le mandat prend fin en mars 2025.

Homme d’affaires et investisseur, Hussein Jenayeh possède une riche expérience dans le football puisqu’il est passé par dirigeant à l’ES Sahel avec lequel il a gagné plusieurs titres dont une couronne africaine, avant d’être membre fédéral de la FTF, directeur technique national (DTN) et chargé de l’équipe nationale A.

Diplômé à l’université de Boston aux Etats-Unis dans le management administratif, parlementaire au bloc Tahya Tounes, Jenayah avait d’ailleurs refusé de se présenter le 12 février dernier pour la présidence de la FTF au lendemain de l’élimination des Aigles de Carthage au premier tour de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, estimant que même la sélection avait besoin d’un sang nouveau et de dirigeants plus motivés pour redresser la barre.

Aujourd’hui, dans le milieu footballistique et dans les médias tunisiens, Jenayah jouit du soutien de tous, car il est porteur, dit-on, d’un renouveau et d’une nouvelle vision, pour lesquelles il devrait avoir l’appui de l’Etat dans sa quête d’intégrer le Comex de la CAF. 

La presse tunisienne est unanime à dire que Jenayah n’a pas à laisser sa place à quiconque autre candidat, allusion faite à l’Algérie qui lorgne de son côté ce fauteuil à travers Walid Sadi.

Sur certains plateaux, on a déjà mis la pression sur le futur candidat pour fructifier ses compétences, son expérience et ses connaissances au service de la Tunisie, dans le cadre d’une politique sportive entretenue depuis des décennies, et défendre les intérêts du football de son pays qui en a vraiment besoin, si l’on croit les déclarations de plusieurs acteurs du football.

L’une des premières missions qu’il aurait à charge, c’est celle de travailler sur le rétablissement des – bonnes – relations avec les instances continentale et internationale (CAF et FIFA) avec le retour à la normale et l’élection d’un nouveau président à la tête de la FTF.

Dans cette perspective, Jenayah, dont le talent d’Achille est d’être considéré comme un proche de Wadi Jary, toujours en détention pour des affaires extra sportives, espère bénéficier du soutien indéfectible de son gouvernement et d’un accompagnement conséquent pour atteindre son objectif dans quatre mois au Caire.

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