Epinglé par l’agence antidopage, l’international égyptien risque gros s’il ne parvient pas à prouver son innocence. Il est confronté à une suspension de quatre ans qui pourrait signifier la fin de sa carrière de joueur.
Ramadan Sobhi est dans de mauvais draps. L’ailier de Pyramids FC est provisoirement suspendu par l’agence antidopage jusqu’à ce qu’il soit écouté le 6 juin prochain. Gamal Allam, président de l’EFA, avait annoncé avoir reçu une lettre indiquant que son échantillon était positif, le 31 mars dernier.
Presque deux mois plus tard, le joueur se retrouve dos au mur, alors qu’il s’apprêtait à faire son retour avec les Pharaons. Le vainqueur de la CAN U23 en 2019 a été d’ailleurs remplacé par son coéquipier Ibrahim Adel en sélection.
L’avocat du joueur de 27 ans, Hany Zahran, a fait savoir que son client risque une suspension de quatre ans. « Deux prélèvements ont été pris dans l’espace de 45 minutes en août dernier. Le premier était positif, alors que le second s’était avéré négatif. Nous nous basons sur le résultat du deuxième prélèvement car si le joueur aurait voulu tricher, il l’aurait fait dans les deux prélèvements », a indiqué l’avocat dans une déclaration à la presse égyptienne.
« Un joueur comme Ramadan Sobhi risque 4 ans de suspension, ce qui pourrait être une grosse perte pour son équipe et la sélection égyptienne, si nous nous ne réussissons pas à mettre fin à cette injustice. Nous sommes prêts à aller le plus loin possible pour défendre les droits du joueur, jusqu’au Tribunal Arbitral du Sport s’il le faut », a ajouté Hany Zahran.
Ramadan Sobhi, qui compte 37 capes pour 2 buts avec les Pharaons, a disputé les deux finales de la CAN 2017 et la CAN 2021, mais n’a pas été de la partie au cours de l’édition 2023 disputée début 2024 en Côte d’Ivoire.