Dimitri Payet a toujours été un joueur à part, et les souvenirs d’Idriss Saadi lors de leur passage commun à l’AS Saint-Étienne en témoignent parfaitement.
Dès ses débuts, le milieu offensif français affichait une aisance technique et une assurance presque irréelles, au point de défier les meilleurs récupérateurs du championnat, comme Blaise Matuidi.
Son audace sur le terrain se manifestait par des gestes spectaculaires, des petits ponts en série et une capacité à dominer les exercices de finition, bien qu’il ne soit pas un attaquant de formation.
Ce mélange de talent brut et de décontraction naturelle faisait de lui un joueur imprévisible, capable de faire basculer un match à tout moment.
Mais au-delà de son insolence balle au pied, Payet était loin d’être un joueur arrogant.
Comme le souligne Saadi, son assurance n’était pas de la prétention, mais plutôt une confiance absolue en ses capacités. Plutôt discret en dehors du terrain, il n’avait pas besoin de se vanter : son jeu parlait pour lui.
Ce mélange d’élégance et de détermination a fait de lui un joueur de classe internationale, marquant à jamais les esprits par ses exploits techniques et son sens du spectacle unique.
