La FIFA l’avait annoncé comme une évolution « ambitieuse » et « moderne » du football mondial. Pourtant, le nouveau format de la Coupe du Monde, désormais élargi et intégrant des 16es de finale, suscite de plus en plus de critiques. En ajoutant un tour supplémentaire, la plus grande compétition internationale demandera encore plus d’efforts aux joueurs, déjà épuisés par un calendrier démesuré.
Avec cette réforme, les sélections qualifiées devront disputer un nombre accru de rencontres pour espérer atteindre le sommet. Résultat : les joueurs enchaîneront davantage de matchs, que ce soit sous les couleurs de leur club ou de leur équipe nationale, tout en bénéficiant d’une période de repos toujours plus réduite.
Une surcharge qui abîme la santé des joueurs
Cette surcharge était déjà au cœur des débats après un début d’été particulièrement dense. En juin et juillet, la FIFA a organisé son nouveau Mondial des clubs à 32 équipes. Une compétition qui a encore rallongé la saison des joueurs concernés. Pour beaucoup d’observateurs, cette accumulation inquiète.
Des voix s’élèvent d’ailleurs depuis plusieurs mois pour dénoncer un calendrier devenu « inhumain ». Associations de joueurs, entraîneurs et même certains dirigeants s’inquiètent d’un rythme impossible à tenir. Fatigue chronique, risques accrus de blessures, récupération insuffisante et performances en baisse, sont autant de répercussions négatives que cela pourrait avoir sur les joueurs.
Malgré ces alertes, la FIFA semble maintenir son cap, défendant l’idée d’une compétition plus large et plus rentable. Mais pour les principaux acteurs du jeu, la réalité est bien différente. Le football moderne exige toujours plus, souvent au prix de la santé des joueurs.
Avec un Mondial élargi, un calendrier de clubs saturé et des compétitions estivales qui se multiplient, la question s’impose. Jusqu’où peut-on aller sans mettre en danger l’intégrité physique des footballeurs ? Le débat est loin d’être clos.






