Épilogue des quarts de finale de la Coupe du Monde U17 ce vendredi au Qatar. Le tournoi a livré un dernier carré à la fois cohérent et surprenant. Entre l’émergence de nouvelles forces comme l’Autriche et l’Italie et la solidité des nations majeures, cette édition 2025 confirme que la catégorie U17 reste un terrain fertile pour les scénarios inattendus.
Brésil et Portugal, la hiérarchie respectée
Le Brésil et le Portugal sont les deux nations du dernier carré qui répondent pleinement aux attentes. Vainqueur du Maroc (2-1), la Seleção confirme encore une fois son statut de référence dans la catégorie. Puissants techniquement, sûrs de leurs forces, les jeunes Auriverde avancent avec la sérénité d’un favori.
Le Portugal, champion d’Europe U17 en titre, a également assumé son rang en s’imposant 2-0 face à la Suisse. Réguliers, disciplinés et portés par une génération déjà bien rodée, les Lusitaniens forment l’autre pilier solide de ce carré final.
Autriche et Italie, deux intrus qui déjouent la logique
À l’opposé, l’Autriche et l’Italie incarnent l’effet de surprise de cette édition. Pour sa première participation, l’Autriche poursuit sa trajectoire sensationnelle après son succès 1-0 contre le Japon. Sans star, mais dotée d’un collectif rigoureux et réaliste, la sélection autrichienne est l’outsider qui bouscule la hiérarchie.
L’Italie, elle, avance dans un style minimaliste mais ultra-efficace. Les Azzurrini ont dompté le Burkina Faso (1-0) au terme d’un match verrouillé, après avoir déjà montré leur solidité défensive lors des tours précédents. Les italiens accèdent pour la première fois au dernier carré, leur parcours inattendu reflète une montée en puissance discrète mais réelle.
Un dernier carré parfaitement hybride
À deux têtes favorites répondent deux révélations, formant un tableau à l’équilibre rare. Le format élargi à 48 équipes a favorisé la diversité des profils, sans empêcher les géants de tenir leur rang. Ainsi, les demi-finales du 24 novembre offriront un duel explosif entre Portugal et Brésil, pendant que l’Autriche et l’Italie se disputeront le rôle de conte de fées ultime.
Ce dernier carré n’est ni totalement conforme aux prédictions ni totalement renversant ; il illustre surtout la beauté des compétitions U17, où la marge entre logique et surprise reste toujours infime.
