Japon foot : Après la Chine, seul pays de l’Asie à avoir organisé une Coupe du Monde Féminine, le Japon veut également avoir cet honneur. L’objectif étant de « raviver l’intérêt pour le football féminin » sur son territoire et à « réduire l’écart qui se creuse derrière les puissances européennes et nord-américaines », selon Tsuneyasu Miyamoto, président de la Fédération Japonaise de Football (JFA).
« Notre objectif est de rehausser le statut du football féminin au Japon », a indiqué Tsuneyasu Miyamoto, au moment d’annoncer la candidature de son pays pour accueillir l’évènement en 2031, lors d’une conférence tenue au siège de l’instance à Tokyo. Il y avait un grand poster de l’équipe féminine japonaise championne du Monde en 2011 derrière lui.
Plusieurs défis à relever pour le football féminin au Japon
« Notre WE League a rencontré des défis pour attirer les foules », a ajouté Miyamoto qui regrette également la régression des résultats de la sélection qui n’a plus dépassé les quarts de finale après sa finale perdue en 2015 face aux Etats-Unis. Il pense que le pays « aurait pu tirer davantage parti de la victoire de 2011 » et que « l’intérêt et l’enthousiasme pour le football féminin » reviennent au premier plan.
« Les clubs européens exercent un pouvoir significatif, alors que les clubs japonais sont comparativement plus faibles, » a-t-il déclaré. « Les joueurs approchant de la fin de leur contrat jouent souvent sans aucun incitatif, les clubs n’étant pas en mesure de récupérer les fonds lorsqu’ils partent », a-t-il conclu.
Le Japon doit faire face à une rude concurrence avec une candidature conjointe prévue des États-Unis et du Mexique, ainsi qu’un intérêt de l’Angleterre et de la Chine. Le pays du soleil levant a déjà co-organisé la Coupe du monde masculine en 2002, avec la Corée du Sud, avec d’ailleurs Tsuneyasu Miyamoto comme capitaine de sa sélection (74 capes).