L’Italie joue sa survie ce soir face à la Norvège en Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, et le défi qui l’attend relève presque du miracle : pour décrocher son billet pour la Coupe du monde 2026, la Nazionale doit s’imposer avec au moins neuf buts d’écart afin de dépasser la Norvège à la différence de buts. Une équation vertigineuse, symbole d’une campagne qualificative aussi frustrante qu’irrégulière.
Un scénario improbable… mais mathématiquement possible
Battue à des moments clés et freinée par plusieurs nuls inattendus, l’Italie se retrouve dos au mur. Avec un retard conséquent à la différence de buts, tout autre résultat qu’une victoire écrasante la condamnerait à passer par les Barrages ou probablement à regarder la Coupe du monde depuis son canapé pour la troisième fois consécutive, un séisme footballistique pour une nation quatre fois championne du monde.
Face à un adversaire coriace porté par un Haaland tout feu tout flamme, la mission semble presque irréelle : inscrire neuf buts, un total rarement atteint au plus haut niveau international. Et dans un contexte de pression maximale, rien ne garantit que la Nazionale pourra se libérer offensivement.
Gattuso en veut à la FiFA et surtout à l’Afrique
Au lieu d’assumer les contre-performances de son équipe et de rester concentré sur la fin de la campagne qualificative, Gennaro Gattuso a préféré s’en prendre… au football africain.
Frustré par la situation de l’Italie, le sélectionneur s’est laissé aller à une sortie totalement hors sujet, visant le format actuel des qualifications.
« Le format est cruel. À mon époque, le deuxième du groupe allait directement à la Coupe du monde. En 1994, il n’y avait que deux équipes africaines, maintenant il y en a huit… Je n’en dirai pas plus », a lâché l’ancien milieu de l’AC Milan, une remarque aussi maladroite qu’inutile
