Le tirage au sort du groupe B annonce une configuration intrigante. Avec la Suisse, le Canada, le Qatar et un barragiste européen (Italie, Irlande du Nord, Pays de Galles ou Bosnie), la lutte pour les deux premières places sera disputée, mais une hiérarchie claire se dessine déjà.
La Suisse est favorite naturelle… sauf si l’Italie arrive. Avec 13 participations à la Coupe du Monde et une régularité impressionnante, quarts de finale en 1934, 1938, 1954, plusieurs huitièmes de finale (1994, 2006, 2014, 2018, 2022), la Suisse se présente comme la valeur sûre du groupe. Solide, disciplinée et habituée aux grandes compétitions, la Nati part avec une longueur d’avance.
Toutefois, un scénario pourrait rebattre les cartes : l’arrivée de l’Italie en tant que barragiste. Si la Squadra Azzurra valide son billet en mars 2026, elle deviendra instantanément la favorite numéro un, devant la Suisse, au regard de son passé mondial (quatre titres, culture de la compétition, densité du réservoir). En revanche, si ce sont l’Irlande du Nord, le Pays de Galles ou la Bosnie qui sortent des barrages, la Suisse conservera sans contestation son statut de grande favorite.
Canada et Qatar, des outsiders déterminés
Le Canada, qui disputera sa troisième Coupe du Monde après 1986 et 2022, poursuit sa montée en puissance. Porté par une nouvelle génération talentueuse et une culture footballistique en croissance, il reste toutefois un outsider logique, encore en apprentissage au haut niveau.
Le Qatar, de son côté, vit sa deuxième participation après avoir disputé son Mondial en 2022. Les champions d’Asie 2019 restent imprévisibles, capables de créer la surprise, mais manquent encore de références face aux grandes nations européennes.
