L’équipe d’Algérie poursuit sa traversée du désert en cette année « civile » 2024 avec des résultats catastrophiques loin des attentes et surtout d’un potentiel mal exploité.
Une défaite face à la Guinée au stade Nelson-Mandela de Baraki est une suite logique des événements après deux grosses alertes lors de la fenêtre Fifa du mois de mars dernier. La victoire, tirée par les cheveux, devant la Bolivie, et surtout un nul très décevant face à l’Afrique du Sud qui avait outrageusement dominé la partie défaite ont donné déjà un aperçu terne de cette équipe nationale algérienne, version Vladimir Petkovic. Jamais les Verts ont été outrageusement dominés dans un match, même à l’extérieur. Jeudi soir, les supporters des Fennecs ont, une nouvelle fois, redécouvert un visage terne d’une équipe très mal exploitée. On ne peut pas se permettre de se priver des joueurs de la qualité de Mahrez, Belaïli et Bennacer en un clin d’œil. Si vraiment il s’agit du choix du sélectionneur Petkovic, il doit revoir ses copies et ceux qui l’ont conseillé l’ont tout simplement poignardé dans le dos.
Petkovic, un choix et des interrogations
Mahrez, Belaïli et Bennacer ont montré à tout le monde que leur place est indiscutable dans cette sélection et ce n’est certainement pas Brahimi, Benzia et Bentaleb ou Zerrouki, qui vont pouvoir prendre les commandes du jeu des Verts. Désabusés, les fans algériens ont exprimé leur grande colère et leur mécontentement après leur défaite face à la Guinée. Une défaite surprise, même si des prémices l’avaient annoncée. L’équipe nationale algérienne, version Vladimir Petkovic, a réalisé le plus faible rendement depuis plusieurs années. Elle a montré un visage misérable, terne, sans entrain, tout en présentant un niveau très modeste dans tous les aspects collectifs, individuels, techniques et tactiques, ce qui a suscité beaucoup d’interrogation. Pourquoi cette équipe nationale n’arrive pas à retrouver son éclat ? Il est clair que le premier responsable est le sélectionneur, Petkovic, lui-même reconnaît sa grande part dans la désillusion.
Une équipe tactiquement très limitée
Personne n’a compris ce déclin de niveau des Verts, qui n’arrivent plus à imposer son jeu même à domicile devant des équipes continentales de seconde zone. Comment s’est-elle permise de s’incliner sur son terrain face à l’équipe guinéenne, le principal concurrent des Verts pour l’obtention du billet qualificatif pour la Coupe du monde 2026. Le choix du sélectionneur Petkovic est remis en cause, car depuis sa prise en main des affaires de l’équipe nationale, cette dernière n’arrive pas à provoquer le déclic et ce malgré la présence de joueurs de talent. En trois sous sa coupe, les Verts ont établi un bilan loin d’être réjouissant : une victoire, un nul et une défaite, trois matches joués à domicile. Tactiquement, l’équipe a montré ses limites et les choix de Petkovic sont très discutables. Un échec lamentable pour l’ancien sélectionneur de la Suisse pour son premier test officiel avec l’équipe nationale.
USA-Canada-Mexique-2026 : Ça devient très compliqué
Une première défaite qui risque d’être fatale pour les camarades de Brahimi dans leur quête d’une qualification au Mondial après une absence lors des deux dernières éditions. Pour beaucoup, cette défaite n’est pas une surprise, car c’est le résultat logique d’un groupe qui vit dans un environnement malsain. Les supporters algériens se remémorent la défaite historique subie par les Verts sur le score de (0-2) contre le même adversaire au stade du 5-Juillet, ce qui leur a coûté à l’époque de ne pas participer à la Coupe d’Afrique des Nations 2008. L’équipe d’Algérie est plus que jamais dos au mur après la défaite de jeudi face à la Guinée. Lundi prochain à Kampala face à l’Ouganda, il n’est pas question de perdre, sinon… adieu la Coupe du monde 2026 et les Verts ne verront pas les USA, le Canada et le Mexique.