Koweït Foot : Faraj Lahib veut voir un nouveau sélectionneur à la tête de l’équipe du Koweït. L’ancien joueur emblématique de la sélection Koweïtienne qui a arboré la tunique nationale durant des années, a suivi avec attention le parcours de l’équipe lors de la Coupe du Golfe Arabe 2024, où elle a été éliminée en demi-finale par Bahreïn. Une élimination qui laisse l’ancien international sur sa faim.
Faraj Lahib qui a suivi le jeu produit par la sélection Koweïtienne à la Coupe du Golfe Arabe 2024, est revenu sur la performance des joueurs du pays hôte. Il l’a passée à loupe après leur sortie de compétition et a fait part de son opinion. Suite à l’objectif manqué, pour l’ancien joueur, le sélectionneur Juan Antonio Pizzi devrait laisser sa place à un nouveau technicien et accepter de quitter le navire après le naufrage. Dans son interview accordée au site internet gagnant-gagnant, Faraj Lahib déclare que le Koweït est dans l’urgence de se forger une nouvelle image face à l’incapacité de Juan Antonio Pizzi d’offrir un jeu attrayant au Koweït. Une équipe absente d’après lui. « La vérité est que ce qui a été réalisé n’est rien d’autre que les efforts individuels de certains joueurs. Il y a eu de nombreuses erreurs techniques et tactiques sur le terrain, et elles ont été orchestrées par Juan Antonio Pizzi, l’entraîneur de l’équipe nationale et son staff technique. L’équipe n’était pas techniquement présente comme prévu, et c’est ce qui me pousse à dire que l’équipe koweïtienne a désormais besoin d’un nouveau staff technique, qui va continuer à œuvrer pour le développement du niveau du Koweït de manière à lui garantir une véritable compétitivité », laisse savoir Faraj Lahib.
Pour lui, cette défaite alerte sur la baisse de niveau de plusieurs joueurs qui n’étaient pas en forme lors de la demi-finale. « Le niveau de certains joueurs de l’équipe koweïtienne a connu une forte baisse au cours de la dernière demi-heure. Mais la réaction de l’entraîneur n’était pas appropriée non plus, et cela a provoqué la défaite contre Bahreïn et les adieux au Golfe 26 », laisse-t-il entendre.