Irak foot : La sélection irakienne joue gros ce samedi 28 décembre 2024 face à l’Arabie Saoudite. L’enjeu est une qualification en demi-finale de la Coupe du Golfe Arabe 2024.
Jesús Casas García est bien conscient de la difficulté de la mission face aux Faucons verts. Demain à 14h30 GMT auront lieu les deux derniers matchs de la poule B avec un duel serré entre l’Irak et l’Arabie Saoudite. Troisième avant le coup d’envoi de cette rencontre, la sélection irakienne n’a pas de choix à part l’emporter pour éviter une élimination prématurée.
« Le tournoi se joue dans une courte durée. C’est pour cela qu’il est difficile de préparer les joueurs comme on le veut. Nous avons analysé le match entre l’Arabie Saoudite et le Bahreïn pour choisir le meilleur schéma tactique. Nous avons une dernière séance d’entraînement ce soir afin de bien se préparer pour cette sortie », a indiqué le technicien espagnol en conférence de presse d’avant-match.
La pression, l’adversaire et le licenciement… Casas fait le point
Jesús Casas García a ajouté : « Tous les matchs de ce tournoi sont idéaux pour donner la chance aux jeunes joueurs. Mais, je ne peux pas faire jouer tous les jeunes d’un seul coup. C’est pour cela que j’essaie de faire l’équilibre entre jeunesse et expérience. « Le dernier match a été décevant pour nous. Toutes les équipes traversent des périodes difficiles. Nous avons des absences dans l’équipe, certains joueurs sont fatigués, d’autres sont malades, mais je n’aime pas les excuses et nous ferons ce que nous pouvons contre la meilleure sélection en Asie », a-t-il souligné.
Pour l’Irak, l’équation est simple : gagner pour se qualifier. Interrogé sur la pression sur son groupe, Casas a répondu : « Oui, il y a de la pression. C’est normal. Je préfère évoluer sous pression. C’était pire lors des matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, mais nous avons su gérer la pression. Nous devons continuer à le faire. C’est d’ailleurs pour ça que je demande à mes joueurs de s’éloigner des réseaux sociaux pour pouvoir se concentrer sur les matchs. »
Le sélectionneur de l’Irak a fait savoir qu’il n’y avait pas besoin de sonder les joueurs irakiens évoluant en Saudi Pro League pour connaître les points forts et faibles de l’adversaire. « Nous n’avons pas besoin de ça. J’ai une équipe de 7 membres et nous avons bien analysé la sélection saoudienne », a-t-il précisé. Il n’a pas échappé à une question sur un éventuel limogeage en cas de défaite et il a répondu avec plein de sang froid : « Cette question est à poser aux responsables du football irakien et non pas à moi. »