Coupe CAF 2024-2025 : L’ASEC Mimosas joue une rencontre décisive ce dimanche 19 janvier 2025 contre Orapa United, au stade Félix Houphouët-Boigny, pour la 6ᵉ journée de la phase de groupes de la Coupe de la Confédération de la CAF. Avec seulement une victoire nécessaire pour espérer une qualification, Julien Chevalier, l’entraîneur des Mimosas, appelle à une mobilisation totale de ses joueurs.
L’ASEC Mimosas n’a plus droit à l’erreur. Troisièmes de leur groupe C avec une campagne marquée par des contre-performances, les Ivoiriens doivent impérativement battre Orapa United pour garder une chance de qualification. Julien Chevalier n’a pas caché la pression qui pèse sur son équipe lors de la conférence de presse d’avant-match : « Nous sommes dos au mur. Il faut gagner ce match, il n’y a pas d’autre motivation possible », a-t-il confié. En effet, la défaite lors de leur précédente sortie au Sénégal contre Jaraaf (0-1) a compromis leurs chances. Mais le coach croit en une réaction d’orgueil de ses hommes, soulignant que cette situation pourrait être un test révélateur de leur mentalité.
Une mobilisation totale demandée
Julien Chevalier a insisté sur l’importance de rester concentrés sur leur performance, sans se laisser distraire par le résultat de l’autre match du groupe entre l’USM Alger et Jaraaf : « Tant qu’on n’a pas gagné, il est inutile de s’occuper de ce qui se passe ailleurs », a précisé le technicien français. Il a également reconnu les erreurs mentales et psychologiques commises lors des précédentes rencontres, appelant son équipe à corriger le tir pour cette ultime bataille. Avec le soutien attendu des supporters au stade Félix Houphouët-Boigny, les Mimosas espèrent retrouver leur efficacité offensive et leur solidité défensive pour dominer le représentant botswanais.
Une qualification encore possible
Si l’ASEC Mimosas parvient à s’imposer, leurs espoirs de qualification dépendront du résultat entre l’USM Alger et Jaraaf. Julien Chevalier préfère toutefois éviter de tirer des conclusions hâtives : « Le moment de faire le bilan viendra après. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est de prendre les trois points ». Ce match est bien plus qu’un simple enjeu sportif. Pour l’ASEC, il s’agit de défendre une réputation bâtie sur des décennies de succès en Afrique. Les regards seront donc braqués sur Abidjan ce samedi soir.